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Lors d'une cérémonie de circoncision, un gendarme enleva le masque d'un Kankourang. Cet acte fut perçu comme un abominable sacrilège. Pour laver l'affront subi par cet être considéré comme sacré, des émeutes éclatèrent, causant des victimes parmi les manifestants. Ce roman tisse sa toile autour de ces évènements tragiques de la culture mandingue. Le Bois Sacré est un lieu où les jeunes acquièrent des connaissances ésotériques.
Le Kankourang – qui en est l'élément central – peut jouer un rôle politique déterminant : il peut légitimer un ordre social ou le contester. C'est cet être qu'un gendarme a désacralisé en le faisant passer du sacré au profane, d'un surhomme à un homme, du sérieux au ridicule. Pour laver son honneur, les populations vont affronter les gendarmes. Pour comprendre ce devoir sacré de défense du Kankourang, l'auteur présente deux mythes fondateurs.
Ce sacrilège entraîne un chaos mental sans précédent dans les consciences collectives, guidées jusque-là sous l'impulsion de cet être qui dicte la conduite à tenir et oriente la société.
