Le bien du mal - Ou Comment j'ai tiré le bien du mal "extrême"

« Alors qu'il était né tout beau, tout rose, Dany se mit à changer au neuvième mois. Il n'était plus le petit garçon joyeux d'antan. [...] Un voisin infirmier me conseilla de faire le test de l'électrophorèse de l'hémoglobine. L'occasion d'une campagne de dépistage gratuit de la drépanocytose nous a donné, à mon fils et moi, la révélation qui a chamboulé notre existence. Tel un couperet, le résultat est tombé ; nous étions tous les deux porteurs de la maladie.
Moi, porteuse de la forme la moins grave, AS, avec le gène S dominant, mon fils porteur de la forme la plus grave, SS. » Une existence certes chamboulée... mais ni vaincue, ni assaillie par le défaitisme. Bien sûr, les pertes et disparitions sont douloureuses et brutales ; bien sûr, le corps s'avère terriblement fragile, mais toujours la volonté de vivre, de construire, d'assister a accompagné B. Pulchra et l'a aidée à se relever.
Les forces donc de cette femme ? Les siens, sa foi puissante et inébranlable, son abnégation qui colorent son témoignage d'humilité et d'optimisme. Texte d'une émouvante dignité, « Le Bien du mal » voit ainsi l'amour filial, le dévouement et l'espoir s'entrelacer infiniment.