Le bassin d'Arcachon.. Au temps des pinasses, de l'huître et de la résine

Par : François Cottin, Françoise Cottin

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  • Nombre de pages363
  • PrésentationBroché
  • Poids1.76 kg
  • Dimensions22,3 cm × 27,8 cm × 2,9 cm
  • ISBN2-907202-64-2
  • EAN9782907202640
  • Date de parution01/12/2000
  • ÉditeurHorizon Chimérique (L')

Résumé

Longtemps isolé entre la mer et le désert landais, le bassin d'Arcachon a été découvert dans l'enthousiasme par les citadins du XIXe siècle. Depuis lors, le fulgurant développement d'une station balnéaire, sur un rivage où ne se trouvait jadis qu'un pèlerinage parmi les pins, a quelque peu éclipsé le vieux monde du pays de Buch. Or c'est une société originale qui vivait autour du Bassin, une société de marins-pêcheurs, de forestiers, d'agriculteurs et de bergers. Ce peuple du Buch avait acquis son identité forte dans une lutte sans merci contre la nature. Lutte des paysans contre l'aridité du sol ou contre l'invasion des sables. Lutte des gens de mer contre les périls d'un océan meurtrier. A la charnière du XIXe et du XXe siècle, le Bassin connaît son âge d'or. La baie commence à s'urbaniser, mais la plupart de ses rives conservent leur beauté sauvage. Tradition et modernité coexistent : l'on voit des trains, des chalutiers à vapeur, mais encore les derniers pasteurs sur échasses. La nouvelle forêt de pins apporte la révolution industrielle ; toutefois, dans la vieille montagne de La Teste, la pittoresque tribu des résiniers vit toujours selon les usages d'antan. Tandis que se perpétuent les pêches traditionnelles, l'ostréiculture, récemment introduite, plante ses pignots sur tout le Bassin. Ce moment privilégié était le plus propice pour cerner la vie quotidienne des habitants du Buch. A l'aide d'une iconographie impressionnante, ce livre explique les métiers de la mer, des champs ou des pinhadas. Il raconte les gestes des pêcheurs, à la senne, au palet ou au flambeau. Il dit des histoires oubliées : les chevaux sauvages des dunes ou le bétail que l'on menait à la nage pacager sur l'île aux Oiseaux, les facteurs sur échasses ou la médecine des saints guérisseurs. Il nous emmène vers Cazaux-Lac par le petit train que ralentissent des vaches traversant les rails, ou nous ramène du Cap-Ferret sur le Courrier du Cap chargé d'huîtres et de mimosa. Nous voilà dans la forêt, chantant un couplet pour amadouer le bidaou, le bolet des chevaliers. Nous voilà, le jour de l'Annonciation, implorant la protection de Notre-Dame d'Arcachon, parmi la foule des pèlerins sur la plage et des matelots agenouillés dans leurs barques... Fresque complète et émouvante de la vie des gens du Bassin, cet ouvrage représente l'un des plus beaux hommages qui leur auront été rendus.
Longtemps isolé entre la mer et le désert landais, le bassin d'Arcachon a été découvert dans l'enthousiasme par les citadins du XIXe siècle. Depuis lors, le fulgurant développement d'une station balnéaire, sur un rivage où ne se trouvait jadis qu'un pèlerinage parmi les pins, a quelque peu éclipsé le vieux monde du pays de Buch. Or c'est une société originale qui vivait autour du Bassin, une société de marins-pêcheurs, de forestiers, d'agriculteurs et de bergers. Ce peuple du Buch avait acquis son identité forte dans une lutte sans merci contre la nature. Lutte des paysans contre l'aridité du sol ou contre l'invasion des sables. Lutte des gens de mer contre les périls d'un océan meurtrier. A la charnière du XIXe et du XXe siècle, le Bassin connaît son âge d'or. La baie commence à s'urbaniser, mais la plupart de ses rives conservent leur beauté sauvage. Tradition et modernité coexistent : l'on voit des trains, des chalutiers à vapeur, mais encore les derniers pasteurs sur échasses. La nouvelle forêt de pins apporte la révolution industrielle ; toutefois, dans la vieille montagne de La Teste, la pittoresque tribu des résiniers vit toujours selon les usages d'antan. Tandis que se perpétuent les pêches traditionnelles, l'ostréiculture, récemment introduite, plante ses pignots sur tout le Bassin. Ce moment privilégié était le plus propice pour cerner la vie quotidienne des habitants du Buch. A l'aide d'une iconographie impressionnante, ce livre explique les métiers de la mer, des champs ou des pinhadas. Il raconte les gestes des pêcheurs, à la senne, au palet ou au flambeau. Il dit des histoires oubliées : les chevaux sauvages des dunes ou le bétail que l'on menait à la nage pacager sur l'île aux Oiseaux, les facteurs sur échasses ou la médecine des saints guérisseurs. Il nous emmène vers Cazaux-Lac par le petit train que ralentissent des vaches traversant les rails, ou nous ramène du Cap-Ferret sur le Courrier du Cap chargé d'huîtres et de mimosa. Nous voilà dans la forêt, chantant un couplet pour amadouer le bidaou, le bolet des chevaliers. Nous voilà, le jour de l'Annonciation, implorant la protection de Notre-Dame d'Arcachon, parmi la foule des pèlerins sur la plage et des matelots agenouillés dans leurs barques... Fresque complète et émouvante de la vie des gens du Bassin, cet ouvrage représente l'un des plus beaux hommages qui leur auront été rendus.