La Société judiciaire depuis le XVIIIe siècle

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Résumé

Ce livre n'est pas une nouvelle histoire de la magistrature à la façon accoutumée. Approche plurielle d'un milieu dans ses structures sociales, professionnelles et mentales, il dit plutôt l'existence de la société judiciaire depuis le dix-huitième siècle, de cette vaste famille des gens de justice que tout concourt à former en groupe sociologiquement clos, que composent non seulement les magistrats judiciaires au sens strict du mot et les avocats que le public connaît un peu, mais aussi les magistrats et auxiliaires de l'ordre administratif, beaucoup plus ignorés.
A ce premier trait distinctif s'ajoute l'intérêt de la méthode et de la période choisies. L'institutionnel a été limité au minimum - en petits caractères - indispensable à l'intelligence du propos. L'important est que cette société judiciaire-ci, ces gens de justice se contemplent dans leur histoire et se racontent dans leurs écrits, beaucoup plus que l'auteur ne les regarde ou encore moins les qualifie.
Empreints d'une nostalgie séditieuse au crépuscule de la monarchie, ils s'apprêtent à traverser la tourmente révolutionnaire, qu'ils ont contribué à gonfler. Comment en sortiront-ils ? Brusquement saisis en 1789 d'une utopie réformiste, il semble que la tradition persistante les gagne insensiblement et que l'irrésistible reflux les reconduise à leurs origines. Au total, quel peut être le compte des mutations et des permanences de cette société codifiée que l'aujourd'hui a mise en lumière crue, voilà le thème de ce livre.

Sommaire

    • La prérévolution : une nostalgie séditieuse
    • Esquisse d'une sociologie judiciaire à la fin de l'Ancien Régime
    • Les magistrats des Cours souveraines
    • Les conseillers du roi
    • Carrières comparées au Parlement et au Conseil du roi
    • L'idéologie de la haute magistrature à la fin du XVIIIe siècle
    • Les sources
    • La formulation et les éléments du langage
    • Les arguments du discours
    • Un dialogue manqué : les Parlements et la monarchie absolue
    • Le combat sans merci au dix-huitième siècle
    • Le Conseil du roi, organe du monologue
    • Les ultimes réformes : Maupeou et Lamoignon
    • La Révolution : une utopie réformiste
    • Les ruptures politiques
    • La séparation des pouvoirs
    • La fin des Parlements
    • La suppression de l'Ordre des avocats et la liberté de la défense
    • Les reconstructions techniques
    • La nouvelle organisation judiciaire et la création d'un tribunal de cassation
    • Le mode de recrutement des juges : le principe révolutionnaire de l'élection
    • Essai d'appréciation de l'œuvre de la Constituante
    • Le début du reflux
    • Régression du principe de l'élection et réapparition de la nomination des juges
    • Les réformes de l'an VIII
    • Depuis la Révolution : une tradition persistante
    • L'appareil de justice moderne
    • La formation du groupe : l'intégration sociale par le dressage politique
    • Un milieu " réservé " et " convenable " en liberté surveillée
    • L'inamovibilité ou l'instabilité dans la stabilité
    • Des gardiens de l'ordre social.

Caractéristiques

  • Date de parution
    01/01/1979
  • Editeur
  • ISBN
    2-13-035878-0
  • EAN
    9782130358787
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    347 pages
  • Poids
    0.495 Kg
  • Dimensions
    15,1 cm × 22,2 cm × 2,8 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Jean-Pierre Royer

Jean-Pierre Royer est agrégé d'histoire du droit et de droit romain. Ancien avocat, il enseigne l'histoire et le droit moderne à la Faculté de Lille dont il est actuellement le doyen.

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