Dans La route est longue, Vladimir Makanine imagine un monde futur qui s'humanise jusqu'au point où les hommes sont devenus trop sensibles pour accepter l'abattage des animaux de boucherie. Et pourtant, les abattoirs, dorénavant bannis des régions habitées, n'ont pas disparu pour autant. Cette gigantesque tentative d'escamotage du mal cache une autre réalité, et la route à parcourir est encore très longue... Une table arec tapis et carafe au milieu, devant laquelle se tiennent des séances tragi-comiques d'inquisition moderne, représente, selon les propos de Makanine, " une réflexion sur une donnée invariable de l'existence russe qui n'a rien à voir avec tel ou tel régime. "
Dans La route est longue, Vladimir Makanine imagine un monde futur qui s'humanise jusqu'au point où les hommes sont devenus trop sensibles pour accepter l'abattage des animaux de boucherie. Et pourtant, les abattoirs, dorénavant bannis des régions habitées, n'ont pas disparu pour autant. Cette gigantesque tentative d'escamotage du mal cache une autre réalité, et la route à parcourir est encore très longue... Une table arec tapis et carafe au milieu, devant laquelle se tiennent des séances tragi-comiques d'inquisition moderne, représente, selon les propos de Makanine, " une réflexion sur une donnée invariable de l'existence russe qui n'a rien à voir avec tel ou tel régime. "