Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le XXe siècle, siècle du génocide des Arméniens de l'Empire ottoman, en 1915, a été aussi le siècle de la résurrection d'un Etat arménien. La...
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Résumé
Le XXe siècle, siècle du génocide des Arméniens de l'Empire ottoman, en 1915, a été aussi le siècle de la résurrection d'un Etat arménien. La Première République d'Arménie (1918-1920) a été fondée en Transcaucasie, dans le chaos et la famine, dans le sillage de la Première Guerre mondiale et de la Révolution russe. Encombré de réfugiés et d'orphelins, l'Etat arménien réussi cependant à jeter les fondements d'une démocratie parlementaire dans laquelle le droit de vote est reconnu aux femmes, l'enseignement primaire est obligatoire et la séparation de l'Eglise et de l'Etat est réalisée. Bien que les Alliés aient pris l'engagement de garantir l'existence et la sécurité du peuple arménien, ils renoncent à appliquer le traité de Sèvres (août 1920) qui lui accorde d'importantes compensations territoriales en Turquie. Enjeu de la politique internationale, située au carrefour de deux mouvements révolutionnaires, bolchevique et kémaliste, la République d'Arménie succombe sous les coups portés par l'armée kémaliste au moment où se forme un " axe Ankara-i Moscou ". Néanmoins, la Première République d'Arménie a été le socle sur lequel s'est accomplie l'évolution future de l'Arménie soviétique (1921-1991) et de la république d'Arménie, indépendante depuis 1991 ; elle a légué un territoire, une capitale, Erevan, un drapeau tricolore, une langue nationale et une volonté d'indépendance nationale, mais aussi la question de terres irrédentistes comme celle de la république du Haut-Karabagh. Une question d'Histoire qui nous renvoie à l'actualité.
Maître de conférences à l'université de Paris I, Anahide Ter Minassian dirige depuis plus de dix ans un séminaire consacré à l'histoire contemporaine des Arméniens, à l'école des Hautes Etudes en sciences sociales.