La réalité physique

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Alain Séguy-Duclot - La réalité physique.
Ce livre est le fruit de dix ans de travail. Il repose sur un contact direct avec les productions scientifiques, notamment en théorie des probabilités,... Lire la suite
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Résumé

Ce livre est le fruit de dix ans de travail. Il repose sur un contact direct avec les productions scientifiques, notamment en théorie des probabilités, physique statistique, thermodynamique, physique relativiste et physique quantique. Bien qu’il y soit essentiellement question de physique, il n’est pas réductible à un ouvrage d’épistémologie de la physique : sa problématique s’inscrit en effet dans une interrogation philosophique plus large, au cœur de laquelle se trouve le concept d’information.
Comprendre que la communication en général, dont le langage humain n’est qu’une espèce remarquable, repose sur la notion mathématique d’information – définie par Shannon en 1948 de façon statistique indépendamment du sens – conduit à mettre au premier plan de l’interrogation philosophique non plus la notion de sens mais celle d’information. Ce renversement théorique a conduit dans les années 1950 à l’édification, sous l’impulsion de Norbert Wiener, d’un nouveau modèle général pluridisciplinaire de la connaissance, sous le primat du concept d’information.
Or, ce modèle – que l’on peut appeler le « paradigme informationnel classique », et qui constitue l’une des sources principales du structuralisme par la médiation de Roman Jakobson – est considéré désormais comme un échec. Ce livre met au jour deux raisons principales à cet échec : le paradigme informationnel classique était réductionniste, d’une part, et d’autre part, il n’était pas assez général.
Pour lever ces obstacles théoriques et élaborer un nouveau paradigme informationnel, deux tâches théoriques sont entreprises : 1. Surmonter ce réductionnisme. Pour ce faire, on analyse le sens pluriel du probabilisme en physique et on étudie l’entrelacement complexe entre aléatoire et déterminisme, en sorte de délivrer les notions d’incertitude, de désordre, de complexité et d’émergence de leur confusion native, laquelle interdit de construire une théorie non réductionniste véritablement opérationnelle.
2. Opérer une généralisation de la théorie de l’information, à partir non plus de la théorie de l’information classique au sens de Shannon (qui repose sur l’opposition binaire du 0 et du 1), comme dans les années 1950, mais de la toute nouvelle théorie de l’information quantique, développée à la suite des intuitions de Feynman – ce qui suppose une analyse de la théorie quantique. La théorie de l’information quantique constitue actuellement la théorie de l’information la plus générale que l’on puisse penser : elle engage non seulement toutes les valeurs intermédiaires entre 0 et 1 (comme c’est déjà le cas dans la logique floue de Zadeh), mais également des nombres complexes, dont la représentation spatiale engage non plus, comme les nombres réels, une dimension mais deux.
Le but de cet ouvrage est d’ouvrir sur un nouveau modèle relativiste et transdisciplinaire de la connaissance, engageant, par-delà l’opposition du rationalisme au scepticisme, une nouvelle rationalité non-linéaire et pragmatique, qui permette de penser l’émergence non de l’être, dans son absoluité, mais de la réalité objective, dans sa pluralité, sa relativité et son hétérogénéité irréductibles.

Caractéristiques

  • Date de parution
    14/11/2013
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-7056-8728-1
  • EAN
    9782705687281
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    465 pages
  • Poids
    0.535 Kg
  • Dimensions
    14,0 cm × 21,1 cm × 3,2 cm

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À propos de l'auteur

Biographie d'Alain Séguy-Duclot

Alain Séguy-Duclot, ancien élève de l’ENS Ulm, est agrégé et docteur en philosophie, maître de conférences à l’Université de Tours. Depuis 1998, il entreprend de construire un relativisme pragmatiste et non nihiliste à travers une critique systématique du rationalisme, que ce soit en philosophie de la connaissance (Penser la vie, 2004 ; Recherches sur le langage, 2011 ; La réalité physique, 2013) ou en philosophie de l’art et de la culture (Définir l’art, 1998 ; Culture et civilisation, 2010).
Cette recherche le conduit à repenser le conflit entre rationalisme et relativisme à son origine même : le débat entre Platon et les sophistes (Le Parménide de Platon ou le jeu des hypothèses, 1998 ; Dialogue sur le Théétète de Platon, 2008).

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