Une fois n'est pas coutume, le nouveau roman d'Olivier Norek n'est pas un polar mais un roman historique dont le sujet est un événement peu connu de la Seconde Guerre Mondiale, l'invasion de la Finlande par l'Union soviétique.
Il s'intéresse notamment à un jeune paysan, Simo, qui va devenir le sniper le plus dangereux de l'armée finlandaise, à tel point que les soldats russes le surnommeront la « Mort blanche ».
Basé sur une solide documentation, Les guerriers de l'hiver est la nouvelle pépite de l'excellent Olivier Norek.
Après Le Chant profond (José Corti, 1985), Lire comme on se souvient (Phébus, 2000), Jean Mambrino déverse une fois de plus sa hotte de liseur impénitent,...
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Après Le Chant profond (José Corti, 1985), Lire comme on se souvient (Phébus, 2000), Jean Mambrino déverse une fois de plus sa hotte de liseur impénitent, pour le plus haut régal de ceux qui savent que les livres - en tout cas les meilleurs d'entre eux - sont d'incomparables amplificateurs du simple bonheur d'exister. Seul Bachelard avant lui aurait su composer, quasi musicalement parlant, une " suite " aimantée par une si intime empathie: en une succession de brefs chapitres, Mambrino nous convie à revisiter une vingtaine d'écrivains du siècle qui vient de s'achever, de Proust à Follain, de Strindberg à Canetti ; et plutôt que d'analyser leur singularité, il nous invite à retrouver le chemin de leur rêverie intime, éclairant leur oeuvre " de l'intérieur " par le jeu d'une méditation songeuse enrichie de surprenantes citations. De quoi vous faire courir toutes affaires cessantes à la plus proche librairie acheter les dix, les cent livres que vous venez de découvrir dans ces pages (car vous n'avez pas tout, lu !), lesquels vous paraissent dès lors aussi indispensables que le pain et le vin.
Jean Mambrino raconte ses bonheurs de lecteur et rend hommage à une vingtaine d'écrivains du XXe siècle : Proust, Duras, Canetti, Strindberg, etc.
À propos de l'auteur
Biographie de Jean Mambrino
JEAN MAMBRINO : Poète - et l'une des voix majeures de notre époque - mais aussi chroniqueur littéraire de la revue Études, il a pendant plus de trente ans évoqué non en critique mais en âme sensible les livres et les écrivains qu'il aimait, et eux seuls, dans ses colonnes, loin de toute mode et de toute urgence : en prenant son temps - le temps du rêve.