Une fois n'est pas coutume, le nouveau roman d'Olivier Norek n'est pas un polar mais un roman historique dont le sujet est un événement peu connu de la Seconde Guerre Mondiale, l'invasion de la Finlande par l'Union soviétique.
Il s'intéresse notamment à un jeune paysan, Simo, qui va devenir le sniper le plus dangereux de l'armée finlandaise, à tel point que les soldats russes le surnommeront la « Mort blanche ».
Basé sur une solide documentation, Les guerriers de l'hiver est la nouvelle pépite de l'excellent Olivier Norek.
Pourquoi la mort de quelqu'un est-elle toujours une sorte de scandale ?
Pourquoi cet événement si normal éveille-t-il chez ceux qui en sont les témoins...
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Pourquoi la mort de quelqu'un est-elle toujours une sorte de scandale ?
Pourquoi cet événement si normal éveille-t-il chez ceux qui en sont les témoins autant de curiosité et d'horreur ? Depuis qu'il y a des hommes, et qui meurent, comment le mortel n'est-il pas habitué à ce phénomène naturel et pourtant toujours accidentel ?
Pourquoi est-il étonné chaque fois qu'un vivant disparaît, comme si cela arrivait chaque fois pour la première fois ?
Telles sont les questions que pose ce livre sur la mort. Dans chacun de ses livres, Vladimir Jankélévitch a essayé de saisir le cas limite, l'expérience aiguë : à son point de tangence avec ces frontières, l'homme se situe à la pointe de l'humain, là où le mystère, l'ineffable, le " je ne sais quoi ", ouvrent le passage de l'être au néant, ou de l'être à l'absolument-autre.
Il s'attache ici à analyser un événement considéré dans sa banalité et dans son étrangeté à la fois, dans son anomalie normale, son tragique familier, bref, dans sa contradiction.
" Si la mort n'est pensable ni avant, ni pendant, ni après, écrit V.Jankélévitch, quand pourrons-nous la penser ? " Et il entreprend cette tâche périlleuse : conter l'inénarrable, décrire l'indescriptible.