Une fois n'est pas coutume, le nouveau roman d'Olivier Norek n'est pas un polar mais un roman historique dont le sujet est un événement peu connu de la Seconde Guerre Mondiale, l'invasion de la Finlande par l'Union soviétique.
Il s'intéresse notamment à un jeune paysan, Simo, qui va devenir le sniper le plus dangereux de l'armée finlandaise, à tel point que les soldats russes le surnommeront la « Mort blanche ».
Basé sur une solide documentation, Les guerriers de l'hiver est la nouvelle pépite de l'excellent Olivier Norek.
La réconciliation de la France et de l'Allemagne, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, a transformé l'histoire et constitue un élément clé...
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Résumé
La réconciliation de la France et de l'Allemagne, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, a transformé l'histoire et constitue un élément clé de l'Europe d'aujourd'hui. Dans ce long processus de rapprochement mutuel des deux pays, la période allant de la signature du traité franco-allemand du 22 janvier 1963 jusqu'à la démission du général de Gaulle, le 28 avril 1969, prend une signification particulière. Ces années ont été celles de la mise en œuvre d'une coopération pratique et durable, et en même temps de la mise à l'épreuve d'une amitié encore vulnérable. Dans l'Europe agitée par la Guerre froide, les dissensions entre Paris et Bonn concernaient presque tons les grands sujets. Quel rôle accorder aux Etats-Unis ? Comment établir une position commune envers l'Union soviétique ? De quelle façon construire l'Europe ? Les milliers de documents désormais accessibles livrent un nombre étonnant de secrets et de perspectives nouvelles. On apprend ainsi que le général de Gaulle a proposé aux Allemands, en mars 1964, une union monétaire. On découvre que le chancelier Erhard cachait aux Français son idée de troc politico-économique avec Nikita Khrouchtchev. On comprend également que la coopération d'abord prometteuse entre Charles de Gaulle et Willy Brandt, l'initiateur de la future politique orientale allemande, s'est trouvée entamée dès 1968, à la suite d'équivoques durant le Printemps de Prague.
Originaire de Lucerne, Benedikt Schoenborn est docteur de l'IUHEI à Genève et de l'Université de Paris-Sorbonne (Paris IV). Après sa maîtrise d'histoire, obtenue à Paris, il a travaillé comme rédacteur en Suisse alémanique. Il séjourne actuellement à Oslo, en qualité de chercheur invité de l'Institut Nobel.