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Anne Cantèle à La Londe depuis plus de 20 ans s'est très vite intégrée. Jamais elle ne s'est sentie une "estrangère" comme on dit en Provence. Son métier de journaliste et la scolarité de ses 2 filles lui ont permis de tisser des liens professionnels et amicaux avec tant de monde que ce village est devenu un peu sa famille. "Les racines les plus profondes de mon existence sont ici à La Londe" se plaît-elle à confier et c'est tout naturellement qu'elle en est venue à réaliser cet "album de famille".
Que d'articles n'a-t-elle pas écrits sur La Londe : "Il était une fois La Londe" ; "Si La Londe m'était contée" ; "Avis de recherche" qui attestent de son amour viscéral pour La Londe, son passé, son histoire, son présent. Sa curiosité toujours en éveil lui a fait découvrir au cours de ses pérégrinations locales de vieux clichés jaunis, des anecdotes d'époque. Que de greniers et de boites à chaussures inventoriés ! Les mines argentifères provoquèrent la ruée vers...
l'argent qui fit de La Londe un véritable "Var Est". Leurs fermetures comme celle de l'usine Schneider devenue ensuite propriété de la DCN ont eu à l'époque les mêmes conséquences dramatiques sur l'emploi et la vie des Londais. Les anciens apprécieront ce retour affectif sur leur passé même s'ils y trouvent des lacunes. Les "estrangers" y découvriront un pan d'histoire et les origines de la commune.
Ce livre d'images commentées n'a pas la prétention de tout dire sur La Londe mais plutôt de raviver la mémoire des anciens et donner aux plus jeunes quelques aperçus de la vie d'antan pour mieux comprendre tout le chemin fait depuis.
