La Guerre des boutons - Roman de ma douzième année - Poche

Prix Goncourt
Note moyenne 
Louis Pergaud - La Guerre des boutons - Roman de ma douzième année.
"Et telle une légion infernale et fantastique de gnomes subitement surgis de terre, tous les soldats de Lebrac [...] bondirent de leur repaire mystérieux... Lire la suite
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Résumé

"Et telle une légion infernale et fantastique de gnomes subitement surgis de terre, tous les soldats de Lebrac [...] bondirent de leur repaire mystérieux et s'élancèrent d'un irrésistible élan sur la troupe des Velrans." C'est ainsi que les écoliers de Longeverne gagnèrent une bataille, mais pas la guerre qui les oppose à leurs voisins ! Dans ce récit d'enfance, Pergaud n'a pas craint, dit-il, "l'expression crue, pourvu qu'elle fut savoureuse, ni le geste leste, pourvu qu'il fut épique".
Ce texte très riche, dont on ne compte plus les adaptations cinématographiques, est ici proposé dans son intégralité. Le parcours pédagogique permettra de découvrir la diversité des registres lexicaux et des discours ainsi que la virtuosité narrative d'une chronique villageoise sur fond de IIIe République.

Caractéristiques

  • Date de parution
    01/06/2012
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-210-75568-0
  • EAN
    9782210755680
  • Format
    Poche
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    315 pages
  • Poids
    0.274 Kg
  • Dimensions
    13,0 cm × 18,1 cm × 1,5 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Louis Pergaud

Louis Emile Vincent Pergaud, fils d'Elie Pergaud, instituteur de la nouvelle école laïque, et de Noémie Collette, fille de fermiers, naît à Belmont (Doubs) le 22 janvier 1882, deux ans après Pierre, qui ne vécut que quelques mois, et un an avant Lucien. Louis a sept ans lorsque son père est muté à Nans-sous-Sainte-Anne, autre localité comtoise. En butte à l'hostilité de la population locale, Elie Pergaud obtient une mutation pour sa région d'origine, à Guyans-Vennes dans le Doubs, en 1891, où Louis retrouve avec bonheur le cadre champêtre de sa petite enfance.
Il le quittera à 12 ans, après son certificat d'études (obtenu avec les félicitations du jury), pour poursuivre ses études à l'Ecole de l'Arsenal de Besançon. Très affecté par les décès à un mois d'intervalle de son père et de sa mère en 1900, il termine toutefois brillamment ses études et sort troisième de sa promotion de l'Ecole normale, où il avait été reçu premier, à 16 ans. Nommé instituteur à Durnes (Doubs) à la rentrée de 1901, il épouse en 1903 Marthe Caffot, institutrice dans un village voisin.
Le couple héberge quelque temps le poète Léon Deubel qui l'aide à publier son premier recueil de poèmes, L'Aube (1904). Le départ de son ami et la mort de sa fille Gisèle, âgée de trois mois, contribuent à détériorer ses relations conjugales et sociales. Muté vers un autre village du Doubs, Landresse (le Longeverne de La Guerre des boutons), il doit affronter des populations rurales hostiles à un instituteur laïc qui refuse d'enseigner le catéchisme, comme l'y autorise la nouvelle loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat (1905).
Sa rencontre avec Delphine Duboz, fille du cafetier, précipite un changement de vie amorcé depuis sa rencontre avec Deubel : en août 1907, il part le rejoindre à Paris, abandonnant femme et métier d'enseignant pour se consacrer à la poésie. Il prend un emploi à la Compagnie des eaux, fait publier un deuxième recueil de poèmes, L'Herbe d'avril, et emménage avec Delphine Duboz, qu'il épousera en juillet 1910.
Six mois plus tard, il reçoit le prix Goncourt pour sa première oeuvre en prose, un recueil de nouvelles animalières et villageoises, De Goupil à Margot. Il récidive dans le même genre l'année suivante avec La Revanche du corbeau, puis quitte la peinture du bestiaire rustique (auquel il reviendra en 1913 dans le Roman de Miraut, chien de chasse) pour celle des moeurs villageoises. Inspiré par ses souvenirs d'enfance et son expérience d'instituteur de campagne, il rédige La Guerre des boutons, roman de ma douzième année (1912) qui est, dit-il, un livre "sain" , à la fois "gaulois, épique et rabelaisien" , mettant en scène la guerre féroce que se livrent chaque année les écoliers de deux villages voisins (Longeverne et Velrans), reprenant à leur compte la haine ancestrale que se vouent leurs parents.

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