Philippe Trouchaud est responsable du développement des activités de cybersécurité du cabinet PwC et à ce titre il est responsable des activités de cybersécurité pour l’Europe, le Moyen-Orien et l’Afrique. Inutile de dire qu’il connait toutes les problématiques liées à la protection des données numériques. Son ouvrage “La cybersécurité au delà de la technologie” permet de faire le point sur cette épineuse question. Dans son introduction il reprend l’inquiétant propos des responsables de l’armée chinoise : “ La cyberguerre est un nouveau mode de combat
. Complètement invisible et silencieux.” Effectivement rien de plus silencieux qu’une cyber attaque dont les conséquences peuvent se compter en millions de dollars.
Comme le souligne le titre de l’ouvrage Philippe Trouchaud ne croit pas au tout technologique pour lutter contre les cyber-attaques. Pour lui les risques sont une chance s’ils nous obligent à repenser notre comportement en matière de cybersécurité. Il nous conseille de sortir du marketing de la peur. “Au lieu de construire des lignes Maginot numériques, il faut construire et identifier les zones à protéger pour laisser s’épanouir les autres.” Il s’agit aussi de changer notre regard sur les données numériques car elle sont bel et bien le nouvel actif des entreprises qu’il faut évidemment protéger mais aussi magnifier afin d’en faire le premier secteur d’innovation.
Au fond l’enjeu pour l’entreprise de demain est belle et bien de se réapproprier sa cybersécurité en se réappropriant son capital humain. C’est ans doute sur ce point que l’auteur fournit une vision nouvelle et innovante en réintroduisant l’homme au coeur de la technologie: “ Se réapproprier son capital humain pour une entreprise implique donc de former ses collaborateurs à ce qu’est une menace, une vulnérabilité et une attaque, mais aussi repenser son organisation : du vertical au circulaire.”
L’ouvrage fonctionne par chapitres courts dans lesquels l’auteur privilégie clarté et pédagogie. Au terme de notre lecture, nous pouvons nous faire une vision claire de la bonne stratégie a adopter pour protéger nos données, stratégie basée sur la formation des hommes et des femmes mais aussi, de façon plus surprenante, par le développement d’une appétence aux risques afin de mieux les maitriser. Un ouvrage passionnant et éclairant.
ARCHIBALD PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE)
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Philippe Trouchaud est responsable du développement des activités de cybersécurité du cabinet PwC et à ce titre il est responsable des activités de cybersécurité pour l’Europe, le Moyen-Orien et l’Afrique. Inutile de dire qu’il connait toutes les problématiques liées à la protection des données numériques. Son ouvrage “La cybersécurité au delà de la technologie” permet de faire le point sur cette épineuse question. Dans son introduction il reprend l’inquiétant propos des responsables de l’armée chinoise : “ La cyberguerre est un nouveau mode de combat . Complètement invisible et silencieux.” Effectivement rien de plus silencieux qu’une cyber attaque dont les conséquences peuvent se compter en millions de dollars.
Comme le souligne le titre de l’ouvrage Philippe Trouchaud ne croit pas au tout technologique pour lutter contre les cyber-attaques. Pour lui les risques sont une chance s’ils nous obligent à repenser notre comportement en matière de cybersécurité. Il nous conseille de sortir du marketing de la peur. “Au lieu de construire des lignes Maginot numériques, il faut construire et identifier les zones à protéger pour laisser s’épanouir les autres.” Il s’agit aussi de changer notre regard sur les données numériques car elle sont bel et bien le nouvel actif des entreprises qu’il faut évidemment protéger mais aussi magnifier afin d’en faire le premier secteur d’innovation.
Au fond l’enjeu pour l’entreprise de demain est belle et bien de se réapproprier sa cybersécurité en se réappropriant son capital humain. C’est ans doute sur ce point que l’auteur fournit une vision nouvelle et innovante en réintroduisant l’homme au coeur de la technologie: “ Se réapproprier son capital humain pour une entreprise implique donc de former ses collaborateurs à ce qu’est une menace, une vulnérabilité et une attaque, mais aussi repenser son organisation : du vertical au circulaire.”
L’ouvrage fonctionne par chapitres courts dans lesquels l’auteur privilégie clarté et pédagogie. Au terme de notre lecture, nous pouvons nous faire une vision claire de la bonne stratégie a adopter pour protéger nos données, stratégie basée sur la formation des hommes et des femmes mais aussi, de façon plus surprenante, par le développement d’une appétence aux risques afin de mieux les maitriser. Un ouvrage passionnant et éclairant.
ARCHIBALD PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE)