Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le plus déroutant peut-être des romans de Stifter (1805-1868), qui fut lui-même, la figure la plus singulière du post-romantisme allemand. Un adolescent...
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Le plus déroutant peut-être des romans de Stifter (1805-1868), qui fut lui-même, la figure la plus singulière du post-romantisme allemand. Un adolescent rend visite à son oncle, un vieux célibataire qui vit cloîtré dans un étrange domaine : une île au milieu d'un lac perdu dans les montagnes. L'oncle parle peu, n'a pas l'air commode. A la fin du séjour, et sans que rien entre eux soit clairement formulé, il aura légué au garçon son bien le plus précieux l'esprit de solitude. Tout en feignant de n'évoquer que la vie la plus ordinaire, Stifter nous conduit à écouter entre les mots la voix de la différence, du désir d' " être soi " envers et contre tout. Dès lors s'explique-t-on l'admiration qu'un Nietzsche a pu porter à cette œuvre.