À huit ans, Rémi doit quitter Toulouse, la ville dans laquelle il a toujours vécu. Sa mère lui apprend qu’elle le confie à ses grands-parents, alors qu’il ne connaissait pas leur existence. Depuis sa naissance, il a été élevé par des nourrices et il voyait sa maman pendant ses jours de congé. Florence lui explique qu’elle est malade et qu’elle doit se soigner. Il aurait aimé qu’elle l’accompagne dans les Cévennes, mais il fait seul le voyage en bus. Elle a été évasive au sujet de ses parents, Valérie et Théophile. Elle a dit à son fils que sa grand-mère l’attendait,
mais elle lui a fait comprendre que les relations ne seraient pas simples avec son grand-père. Rémi panique et a peur qu’elle veuille se débarrasser de lui. A son arrivée au Castanet, son oncle l’attend. Il est chaleureux, mais ses propos effraient Rémi. Il l’informe que Valérie est rude, mais gentille et que Théophile n’est pas commode. Le premier jour de l’enfant, dans les murs de la Borie, confirme ses dires.
La nouvelle de son installation se propage très vite dans le village. Tous les habitants se souviennent que Florence a été chassée par ses parents, alors qu’elle était enceinte. C’était pendant la Seconde Guerre mondiale et ils ont été nombreux à être choqués par cette grossesse, alors que son fiancé était au front. Elle n’a jamais révélé l’identité du père. Certains enfants répètent les paroles des adultes et Rémi doit s’imposer. Que ce soit auprès des adultes ou des petits, c’est par sa douceur et son innocence qu’il y parvient.
Rémi est extrêmement attachant. Il désire être aimé et comprend, malgré son jeune âge, que le temps est son allié. Même son grand-père se transforme auprès de lui. Le petit garçon savoure les petits pas que son aïeul fait vers lui, il a conscience qu’il lui faut être patient. Tous les jours, il confie ses peines, ses joies et ses espoirs au « Jésus de la fontaine plus lointe » que Valérie l’a encouragé à prier. Son amitié avec Virgile lui apporte du réconfort et il place ses espérances en Philippe, un homme qui a connu sa maman. Par son innocence et sa spontanéité, il change le regard des adultes. Ceux-ci affrontent leur intransigeance passée et les remords émergent.
J’ai aimé l’humanité des personnages. Des cœurs fermés contiennent, énormément, d’amour, la tendresse s’exprime par des petits gestes, la colère cache des chagrins et l’attitude de chacun est déterminée par son caractère et son vécu. L’évolution des personnalités est émouvante, car nous ressentons que la douceur de Rémi n’y est pas étrangère. Cependant, c’est aux adultes que reviennent la responsabilité et la possibilité des actes essentiels. Hélas, le temps presse…
L’enfant secret de la Borie est un roman émouvant dans lequel le personnage principal est un enfant dont les rêves sont de revoir sa mère, atteinte de tuberculose, et de se découvrir un père. C’est une histoire emplie d’humanité, d’authenticité et de tendresse. Le cœur de l’intrigue est un secret et ses conséquences. J’ai adoré.
L’histoire émouvante d’un enfant
À huit ans, Rémi doit quitter Toulouse, la ville dans laquelle il a toujours vécu. Sa mère lui apprend qu’elle le confie à ses grands-parents, alors qu’il ne connaissait pas leur existence. Depuis sa naissance, il a été élevé par des nourrices et il voyait sa maman pendant ses jours de congé. Florence lui explique qu’elle est malade et qu’elle doit se soigner. Il aurait aimé qu’elle l’accompagne dans les Cévennes, mais il fait seul le voyage en bus. Elle a été évasive au sujet de ses parents, Valérie et Théophile. Elle a dit à son fils que sa grand-mère l’attendait, mais elle lui a fait comprendre que les relations ne seraient pas simples avec son grand-père. Rémi panique et a peur qu’elle veuille se débarrasser de lui. A son arrivée au Castanet, son oncle l’attend. Il est chaleureux, mais ses propos effraient Rémi. Il l’informe que Valérie est rude, mais gentille et que Théophile n’est pas commode. Le premier jour de l’enfant, dans les murs de la Borie, confirme ses dires.
La nouvelle de son installation se propage très vite dans le village. Tous les habitants se souviennent que Florence a été chassée par ses parents, alors qu’elle était enceinte. C’était pendant la Seconde Guerre mondiale et ils ont été nombreux à être choqués par cette grossesse, alors que son fiancé était au front. Elle n’a jamais révélé l’identité du père. Certains enfants répètent les paroles des adultes et Rémi doit s’imposer. Que ce soit auprès des adultes ou des petits, c’est par sa douceur et son innocence qu’il y parvient.
Rémi est extrêmement attachant. Il désire être aimé et comprend, malgré son jeune âge, que le temps est son allié. Même son grand-père se transforme auprès de lui. Le petit garçon savoure les petits pas que son aïeul fait vers lui, il a conscience qu’il lui faut être patient. Tous les jours, il confie ses peines, ses joies et ses espoirs au « Jésus de la fontaine plus lointe » que Valérie l’a encouragé à prier. Son amitié avec Virgile lui apporte du réconfort et il place ses espérances en Philippe, un homme qui a connu sa maman. Par son innocence et sa spontanéité, il change le regard des adultes. Ceux-ci affrontent leur intransigeance passée et les remords émergent.
J’ai aimé l’humanité des personnages. Des cœurs fermés contiennent, énormément, d’amour, la tendresse s’exprime par des petits gestes, la colère cache des chagrins et l’attitude de chacun est déterminée par son caractère et son vécu. L’évolution des personnalités est émouvante, car nous ressentons que la douceur de Rémi n’y est pas étrangère. Cependant, c’est aux adultes que reviennent la responsabilité et la possibilité des actes essentiels. Hélas, le temps presse…
L’enfant secret de la Borie est un roman émouvant dans lequel le personnage principal est un enfant dont les rêves sont de revoir sa mère, atteinte de tuberculose, et de se découvrir un père. C’est une histoire emplie d’humanité, d’authenticité et de tendresse. Le cœur de l’intrigue est un secret et ses conséquences. J’ai adoré.