Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Les contributions rassemblées dans ce volume sont autant de fenêtres ouvertes sur l'art du Sud entre le XIe et le XXe siècle qui, au-delà des cas...
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Résumé
Les contributions rassemblées dans ce volume sont autant de fenêtres ouvertes sur l'art du Sud entre le XIe et le XXe siècle qui, au-delà des cas concrets étudiés, suscitent des remises en perspective. La création, dans tous les domaines, est d'abord l'expression d'un projet intellectuel : manuscrits du XIe siècle issus du scriptorium ou réalisation en 1100 du cloître de la puissante abbaye de Moissac, construction de la cathédrale gothique de Toulouse ou de la collégiale de Montréal dans l'Aude. Mais les formes architecturales peuvent aussi résulter des confrontations de théoriciens lorsqu'il s'agit de décider dans quel style construire les églises du Midi au XIXe siècle. Les formes artistiques manifestent le respect pour des modèles prestigieux comme à Saint-Front de Périgueux, traduisent les attentes d'une communauté, ainsi l'adoption de l'art roman dans les Pyrénées, ou répondent aux exigences de grands prélats comme en Gascogne à l'époque gothique. Les références septentrionales sont parfois discrètes, dans les peintures murales de Montpezat-deQuercy, d'un XIVe siècle dominé par l'italianisme ; elles sont parfois revendiquées comme dans les constructions civiles ou les aménagements urbains des XVIIe et XVIIIe siècles de Toulouse ou Montpellier. À Perpignan au XVIIe siècle, on se tourne aussi vers Rome. Les ressorts de ces créations sont multiples : expression d'une pensée théologique, affirmation d'un goût, affiliation à un courant, recherche de la modernité. Mais les constructions des ordres mendiants de Carcassonne visent aussi à un partage territorial des âmes, et l'image peut avoir valeur d'affiche et donc de propagande : c'est le cas d'une gravure du XVIe siècle, François Ier offrant son cœur à Éléonore d'Autriche. Toutefois, ce n'est vraiment qu'aux XIXe et XXe siècles que l'art et les prises de position qu'il suscite deviennent porteurs de préoccupations identitaires.