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Quatre pays du Grand Maghreb : l'Algérie, la Tunisie, la
Mauritanie et tout récemment le Maroc, se sont dotés,
respectivement, d'une législation spécifique à l'arbitrage
international. L'Algérie a même mis au point sa législation
dans le cadre du nouveau Code de procédure civile et
administrative (2008-2009), alors que celle relative à
l'arbitrage international ne date que de 1993 et les
changements considérables qui s'annoncent en Libye ne
pourront faire l'économie d'une réforme qui toucherait le droit
de l'arbitrage.
Faute de dispositifs juridiques et d'institutions
opérationnels relatifs à l'arbitrage international, comparables à
ceux ayant vu le jour au niveau d'autres régions émergentes
(MERCUSOR, OHADA, CCG,...), dans cet ensemble, devenu
depuis le traité de Marrakech (1989) l'Union du Maghreb
Arabe (U.M.A.), l'étude des différents systèmes juridiques des
pays maghrébins, soutenue par la pratique ayant impliqué ces
dernières années leurs Etats et leurs entreprises publiques et
privées, constitue, pour l'instant, le meilleur moyen
d'appréhender le droit de l'arbitrage dans cette partie du monde
arabe.
De fait, l'ouvrage s'adresse aussi bien à ceux qui se
spécialisent en droit comparé de l'arbitrage dans les régions
émergentes, qu'aux praticiens : juges, avocats, arbitres et
juristes d'entreprises, appelés à traiter des questions liées à des
arbitrages impliquant des Etats ou des entreprises du Maghreb.