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Qu'on les appelle "non-officiels" "deuxième avant-garde", "dissidents", "underground" ou encore "non-conformistes", les peintres russes qui s'opposèrent, au péril de leur vie, à partir de la fin des années 50 aux canons formels de l'art officiel soviétique, le réalisme socialiste, ont profondément marqué l'histoire de la Russie. Avec la chute du Mur en 1990 et la liberté retrouvée, s'achève la "saga non-conformiste".
Ce mouvement se définissait et n'existait que par une volonté commune : la liberté de peindre et d'exposer, la liberté de s'exprimer et de vivre. Peintres méprisés, bafoués ou persécutés, souvent forcés à l'exil, avec leurs oeuvres confisquées, détruites ou exportées... ces artistes sortent aujourd'hui de l'oubli et de l'ombre pour remplir ce vide laissé dans l'histoire de l'art russe. La saga non-conformiste marque ainsi la naissance d'un mythe.
Un mythe mobilisateur pour la peinture et les peintres du XXIe siècle.