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Quand soleil, strass, paillettes et escroquerie font bon ménage... C'est la plus grande escroquerie financière qu'ait connue le Principauté au cours de ces cinquante dernières années : 170 millions de dollars détournés, 600 victimes, 250 parties civiles au procès en première instance qui s'est tenu à Monaco, 350 victimes ayant préféré s'abstenir de...
comparaître. L'affaire démarre en 1993 et dure 7 ans.
Elle s'appelle Hobbs Melville du nom de la société qui faisait miroiter à ses clients (du simple épargnant aux richissimes résidents monégasque européens et américains) des rendements records de 30 à 40 % par an. Ticket minimum d'entrée : 100 000 dollars ! Périlleux mais lucratif. L'argent
investi n'est jamais réapparu. Documents à l'appui, ce livre raconte comment William Fogwell, un Américain au sourire carnassier à la Jack Nicholson, assisté de sa fille Shelley, installe une société financière sans agrément, dans le "Carré d'or" de Monaco, à deux pas du casino.
Comment, adoubé par les plus hautes autorités monégasques et fort du soutien des grands argentiers, il y implique - via un réseau de courtiers aux commissions mirobolantes et au train de vie fastueux - l'entourage direct du prince Albert de Monaco. Sur les traces d'Hobbs Melville et de ses sociétés écrans, de Monaco à New York, de Curaçao à Minsk en passant par Genève, l'affaire se prolonge par une retentissante Berezina judiciaire.
A la manière d'un roman d'espionnage, cette enquête décortique les mécanismes financiers d'une arnaque d'envergure. Elle dévoile l'envers du décor d'une société dorée dans laquelle jet-setteurs, habitués à fuir les paparazzi, et financiers de haut vol, maîtres en défiscalisation, se retrouvent, une fois n'est coutume, devant les tribunaux de justice. Jugement définitif dans les mois à venir. Affaire à suivre !