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La philosophie de Georges Canguilhem a accompagné la biologie et la médecine alors que ces deux disciplines étaient en pleine tempête. Au début, il s'agissait de montrer que les sciences de la vie se subordonnaient à la vie elle-même, dont elles dépendaient à tous égards. A la fin, le philosophe reconnaît l'importance et la progression de la médecine et de la biologie mais il compte sur la vie elle-même pour empêcher les plus dangereuses extrapolations.
Dans les deux cas, mais sur un mode différent, la vie est appelée à juguler, ou à réduire, une scientificité qui risque la démesure.