Une fois n'est pas coutume, le nouveau roman d'Olivier Norek n'est pas un polar mais un roman historique dont le sujet est un événement peu connu de la Seconde Guerre Mondiale, l'invasion de la Finlande par l'Union soviétique.
Il s'intéresse notamment à un jeune paysan, Simo, qui va devenir le sniper le plus dangereux de l'armée finlandaise, à tel point que les soldats russes le surnommeront la « Mort blanche ».
Basé sur une solide documentation, Les guerriers de l'hiver est la nouvelle pépite de l'excellent Olivier Norek.
La déclaration jacobine, affichée dans les lieux publics pendant toute la durée de la Terreur portait en elle un projet de justice distributive qui...
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La déclaration jacobine, affichée dans les lieux publics pendant toute la durée de la Terreur portait en elle un projet de justice distributive qui favorisait l'équité, plutôt que la stricte égalité, un projet de société qui se réclamait d'une famille de frères, celle de " La Grande Famille ". Jean-Pierre Gross, historien et auteur d'un Saint-Just, s'oppose ici aux thèses qui cherchent à accréditer l'idée que l'expérience jacobine de la Révolution française et de la Terreur soit le terreau sur lequel ont fleuri les totalitarismes du XXe siècle. L'actuelle version, revue et augmentée de l'ouvrage paru en anglais en 1997 sous le titre : Fair Shares for All : Jacobin Egalitarism in Practice, comprend deux chapitres entièrement neufs consacrés aux origines et à la genèse de la doctrine économique jacobine ainsi qu'au soubassement éthique de cette doctrine, issue du libéralisme égalitaire des Lumières. L'auteur y révèle le rôle central joué par des penseurs prérévolutionnaires, tels que Mably, Linguet, Necker... qui ont servi de relais entre le libéralisme égalitaire et le jacobinisme. Un troisième chapitre, tout aussi neuf que les deux précédents et consacré à la Terreur, tente de nous démontrer que le projet jacobin consistait non à imposer l'égalité par la force, mais plutôt à réduire les inégalités et à éviter l'assimilation systématique et abusive d'égalitarisme et de terrorisme. On a trop souvent oublié que J.-J. Rousseau, dans son projet, avait lui aussi privilégié la liberté comme " fin de tout système de législation ". Jean-Pierre Gross, un des plus éminents spécialistes actuels de la Révolution française, démontre à travers ce texte que les notions de liberté, d'égalité et de fraternité ne sont guère inconciliables.
Sommaire
Le libéralisme égalitaire et les droits de l'homme
L'égalité fraternelle et le bonheur commun
Terreur dure et terreur douce
Le droit de subsistance, l'économie de marché et le collectivisme
Le droit de propriété ou l'impossible redistribution
L'impôt progressif et la juste répartition des richesses
Le droit au travail et la promotion ouvrière
Le droit à l'existence et la protection sociale
Le droit à l'éducation et la promesse de l'émancipation