Une fois n'est pas coutume, le nouveau roman d'Olivier Norek n'est pas un polar mais un roman historique dont le sujet est un événement peu connu de la Seconde Guerre Mondiale, l'invasion de la Finlande par l'Union soviétique.
Il s'intéresse notamment à un jeune paysan, Simo, qui va devenir le sniper le plus dangereux de l'armée finlandaise, à tel point que les soldats russes le surnommeront la « Mort blanche ».
Basé sur une solide documentation, Les guerriers de l'hiver est la nouvelle pépite de l'excellent Olivier Norek.
" Ecrire en situation bilingue ", c'est aussi bien pratiquer le " bilinguisme d'écriture " (qui relève du choix du seul individu) que " écrire en situation...
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" Ecrire en situation bilingue ", c'est aussi bien pratiquer le " bilinguisme d'écriture " (qui relève du choix du seul individu) que " écrire en situation diglossique " (c'est-à-dire de l'inégalité socialisée des langues), mais c'est de toute manière œuvrer sur l'hétérogène, alors que les institutions du monde (entre autre la/les littérature/s) se prétendent homogènes. La thématique est envisagée sous trois modalités complémentaires : le " choix " d'une langue d'écriture (choisit-on ? en fonction de quoi ?) ; les stratégies d'écriture bilingue (comment intégrer à un texte deux langues ou plus ?) ; la problématique de la réception (édition, lectorat : quelle diffusion, quel retour, en fonction des choix opérés ?). Le propos est ici, par delà la diversité des terrains et des individus, de tenter de repérer les récurrences, voire les invariants dans la production et la réception de fictions narratives et poétiques. Des Mapuche du Chili aux Chicanos des Etats-Unis, en passant par l'Argentine et ses élites, par le Paraguay bilingue, ou par les Antilles créolisées ; de l'Algérie et de Tanger à Madagascar, en passant par le Mali ou l'Angola ; des territoires de langue occitane et des Catalognes du nord et du sud, jusqu'en Galice, en passant par le Pays Basque, près d'une vingtaine de langues, écrites ou confinées dans l'oralité, véhiculaires ou vernaculaires, dominantes et dominées, mais méritant toutes le label de " langues de culture ", se rencontrent, s'unissent et se télescopent dans le texte de création littéraire, optant pour mimer les conditions sociolinguistiques du réel environnant ou bien pour introduire le lecteur dans un univers imaginaire et fantasmé. Les deux volumes édités se complètent : le volume 1 regroupe 38 textes de communications ; le volume 2, 16 interventions au cours de 3 tables rondes, prononcées au cours du colloque qui s'est tenu à l'Université de Perpignan les 20, 21 et 22 mars 2003.