Dix Ans Dans Les Camps Chinois. Temoignage 1981-1991
Par :Formats :
Actuellement indisponible
Cet article est actuellement indisponible, il ne peut pas être commandé sur notre site pour le moment. Nous vous invitons à vous inscrire à l'alerte disponibilité, vous recevrez un e-mail dès que cet ouvrage sera à nouveau disponible.
- Nombre de pages204
- PrésentationBroché
- Poids0.275 kg
- Dimensions14,0 cm × 22,0 cm × 1,2 cm
- ISBN2-910019-69-1
- EAN9782910019693
- Date de parution29/01/2002
- ÉditeurDagorno (Editions)
Résumé
À Auschwitz on détruisait les hommes par la chambre à gaz, à la Kolyma par le travail forcé, et dans le laogai chinois par le lavage de cerveau. Ce laogai, qui constitue le plus grand système concentrationnaire de tous les temps, reste encore, malgré les premiers récits de Jean Pasqualini et de Harry Wu, entouré d'un épais mystère qui lui a valu son surnom de " linceul de silence ". D'où l'importance majeure du témoignage de Lau Sanching, jeune militant révolutionnaire hongkongais qui, après avoir pris le risque pendant plus de deux ans d'entrer en Chine à quatorze reprises afin de " lutter pour la démocratie socialiste aux côtés des démocrates du sud de la Chine ", sera arrêté à Canton le 26 décembre 1981 et condamné un an plus tard à dix ans de travaux forcés pour avoir commis le " crime d'agitation et de propagande contre-révolutionnaires ". Son récit constitue un voyage hallucinant dans l'envers du décor de la Chine des années Deng Xiaoping qui, si elle n'a plus la prétention, comme du temps de Mao Zedong, d'accoucher d'un " homme nouveau ", continue à mettre l'accent sur la " réforme par le travail ", la prison fonctionnant comme une unité de production intégrée à la machine économique. Maintenu pendant plus de six ans à l'isolement pour avoir refusé de " reconnaître son crime ", Lau tiendra bon et enfin libre le 26 décembre 1991, s'exclamera à sa sortie : " Parti communiste, tes prisons ont réussi à me voler dix ans de ma vie mais cela n'entrave pas le destin historique de ta nécessaire disparition ! " Jean-Jacques Gandini, décembre 2001
À Auschwitz on détruisait les hommes par la chambre à gaz, à la Kolyma par le travail forcé, et dans le laogai chinois par le lavage de cerveau. Ce laogai, qui constitue le plus grand système concentrationnaire de tous les temps, reste encore, malgré les premiers récits de Jean Pasqualini et de Harry Wu, entouré d'un épais mystère qui lui a valu son surnom de " linceul de silence ". D'où l'importance majeure du témoignage de Lau Sanching, jeune militant révolutionnaire hongkongais qui, après avoir pris le risque pendant plus de deux ans d'entrer en Chine à quatorze reprises afin de " lutter pour la démocratie socialiste aux côtés des démocrates du sud de la Chine ", sera arrêté à Canton le 26 décembre 1981 et condamné un an plus tard à dix ans de travaux forcés pour avoir commis le " crime d'agitation et de propagande contre-révolutionnaires ". Son récit constitue un voyage hallucinant dans l'envers du décor de la Chine des années Deng Xiaoping qui, si elle n'a plus la prétention, comme du temps de Mao Zedong, d'accoucher d'un " homme nouveau ", continue à mettre l'accent sur la " réforme par le travail ", la prison fonctionnant comme une unité de production intégrée à la machine économique. Maintenu pendant plus de six ans à l'isolement pour avoir refusé de " reconnaître son crime ", Lau tiendra bon et enfin libre le 26 décembre 1991, s'exclamera à sa sortie : " Parti communiste, tes prisons ont réussi à me voler dix ans de ma vie mais cela n'entrave pas le destin historique de ta nécessaire disparition ! " Jean-Jacques Gandini, décembre 2001