C'est le premier roman de Fredrik Olsson que j'ai eu le bonheur de découvrir et il est certain que je vais me mettre en quête de son premier au plus vite.
Dans Dérivations, on rencontre William Syberg, un cyber spécialiste qui depuis peu remet en cause son travail. On le découvre sur un quai de gare, emmené menotté , et accusé d'une attaque terroriste visant à provoquer des black-out dans le monde entier. Toutes les autorités sont sur les dents.... et William semble le coupable parfait. Séparé de sa femme, Christina, journaliste people, et à la recherche de sa fille droguée Sara,
cet homme brisé fait un coupable idéal.
Acculé, William se rebelle et veut résoudre cette énigme.
Lancé dans une quête virevoltante, arpentant l'Europe en quête de réponses, William nous fait réfléchir sur la prédominance de la technologie dans nos sociétés modernes. Comment réagirions-nous si armée d'une intelligence artificielle , cell-ci se rebellait?
Pistes numériques , langage binaire, et cybercriminalité sont le coeur de ce polar au rythme effrené, qui se lit d'une traite. On ne s'ennuie jamais , on progresse avec William, on enquête avec Christina, on souffre avec eux et on s'attache ...
Pour conclure je dirais que Dérivations est un polar high-tech , très rythmé et bien écrit auquel on accroche facilement.
La théorie du complot
Il s’agit du 2e roman de Fredrik T Olsson. Le premier est en cours d’adaptation cinématographique.
Nous sommes en présence d’un auteur nordique, un genre très à la mode en ce moment.
L’auteur, dans son pavé de 500 pages environ, nous présente un polar avec pour toile de fond, une théorie du complot.
Le prologue met en place l’histoire puis le roman est composé de différentes parties correspondant chacune à une date.
Le protagoniste, William Sandberg, est un ancien cryptologue de la police suédoise ayant démissionné peu de temps auparavant. Il doit faire face à un black-out survenu en Suède mais également à d’autres endroits de la planète. William (nom de code AMBERLANGS) est arrêté lors d’un rendez-vous secret, avec « ROSETTA », car la police suédoise et les services secrets britanniques le croient coupable de terrorisme (il aurait provoqué la coupure totale : électrique, de réseau…).
Commence alors une aventure au rythme lent puis ce rythme s’accélère au cours des péripéties et rebondissements pour nous tenir en haleine et nous faire accélérer notre lecture afin d’arriver au dénouement le plus vite possible.