Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Aborder le thème de la violence des femmes, resté longtemps tabou, en le croisant avec celui, plus habituel, de la violence qu'elles subissent peut-il...
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Résumé
Aborder le thème de la violence des femmes, resté longtemps tabou, en le croisant avec celui, plus habituel, de la violence qu'elles subissent peut-il être un moyen de renouveler l'histoire des femmes ?
Les historiennes, anthropologues et philosophes réunies autour de Cécile Dauphin et Arlette Farge partagent cette conviction. Saisis à leur plus haut degré de tension, les rapports entre les deux sexes en sont d'autant plus éclairés. Livrée à l'analyse historique, la brutalité, qu'elle soit celle de l'enlèvement, du viol, ou encore celle des Amazones mythiques ou des " tricoteuses " de la Révolution, révèle dans une société sous influence masculine une certaine étrangeté de la femme : elle est en même temps celle qui refuse la logique de la guerre, et donc de l'Etat, et celle qui surenchérit sur la violence des hommes pour manifester son exclusion.
Pour aller plus loin qu'une approche de la " guerre des sexes ", il fallait sortir du modèle trop figé du dominant/dominé, afin de rendre toute leur labilité aux formes de société. Mais également, pour écrire l'histoire de cette violence, il était nécessaire, face à la volonté de rupture de certains discours militants, de considérer la mixité comme toujours capable de s'ouvrir à d'autres possibles.
Sommaire
La Cité : que faire de la violence féminine ? Sociétés contraintes, déplacements possibles