Cicéron (106-43 av. J.-C.) a composé ce traité, que l'on peut considérer comme son testament philosophique, au moment où il entreprenait son dernier combat pour la République romaine contre les ambitions tyranniques de Marc Antoine, qui recueillait alors l'héritage de César, assassiné quelques mois plus tôt. Le traité Des devoirs est ainsi la dernière oeuvre philosophique de Cicéron, et son ultime publication en dehors des discours Philippiques dirigés contre l'ancien lieutenant de César. Très rapidement, le traité Des devoirs s'est imposé comme un classique pour les païens (Pline l'Ancien) comme pour les chrétiens (Ambroise de Milan) ; son succès s'est poursuivi durant le Moyen-Âge (Moralium dogma philosophorum), à la Renaissance (Erasme) et jusqu'à l'époque moderne, quand Montesquieu, au XVIIIe siècle, abandonnait l'idée de composer à son tour un traité capable de rivaliser avec celui de Cicéron, et que le roi de Prusse, Frédéric II, l'ami des philosophes, ne croyait pas non plus qu'on pût jamais rien composer de meilleur en morale.
De l'invention
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- Nombre de pages436
- PrésentationBroché
- Poids0.452 kg
- Dimensions12,5 cm × 19,2 cm × 2,4 cm
- ISBN2-251-01381-4
- EAN9782251013817
- Date de parution01/01/1994
- ÉditeurBelles Lettres
Résumé
Cette édition (la première en France depuis 1923) propose un texte avec de nombreuses leçons nouvelles et une traduction évitant les termes techniques et surannés. L'introduction, très dense, situe l'oeuvre par rapport aux autres doctrines - et tout spécialement par rapport à celle d'Aristote -, et dégage les mérites de cet ouvrage souvent négligé. Des index exhaustifs facilitent les recherches. Les deux aspects les plus nouveaux de ce livre sont l'établissement du texte et les notes.
Le texte, pour la première fois, est établi d'après des manuscrits appartenant à la famille dite "complète", car il est apparu à l'éditeur que les manuscrits de la famille dite "incomplète" ne méritaient pas la prééminence qu'on leur a jusqu'à présent accordée, puisque les plus souvent il s'agissait de relectures d'abréviations. D'autre part, les éditions commentées du De inuentione étant rares, G.
Achard a tenu à offrir un appareil de notes assez abondant, en insistant surtout sur la comparaison qui s'impose avec la Rhétorique à Herennius, dont il vient d'éditer récemment le texte dans la même collection (1989).
Le texte, pour la première fois, est établi d'après des manuscrits appartenant à la famille dite "complète", car il est apparu à l'éditeur que les manuscrits de la famille dite "incomplète" ne méritaient pas la prééminence qu'on leur a jusqu'à présent accordée, puisque les plus souvent il s'agissait de relectures d'abréviations. D'autre part, les éditions commentées du De inuentione étant rares, G.
Achard a tenu à offrir un appareil de notes assez abondant, en insistant surtout sur la comparaison qui s'impose avec la Rhétorique à Herennius, dont il vient d'éditer récemment le texte dans la même collection (1989).
Cette édition (la première en France depuis 1923) propose un texte avec de nombreuses leçons nouvelles et une traduction évitant les termes techniques et surannés. L'introduction, très dense, situe l'oeuvre par rapport aux autres doctrines - et tout spécialement par rapport à celle d'Aristote -, et dégage les mérites de cet ouvrage souvent négligé. Des index exhaustifs facilitent les recherches. Les deux aspects les plus nouveaux de ce livre sont l'établissement du texte et les notes.
Le texte, pour la première fois, est établi d'après des manuscrits appartenant à la famille dite "complète", car il est apparu à l'éditeur que les manuscrits de la famille dite "incomplète" ne méritaient pas la prééminence qu'on leur a jusqu'à présent accordée, puisque les plus souvent il s'agissait de relectures d'abréviations. D'autre part, les éditions commentées du De inuentione étant rares, G.
Achard a tenu à offrir un appareil de notes assez abondant, en insistant surtout sur la comparaison qui s'impose avec la Rhétorique à Herennius, dont il vient d'éditer récemment le texte dans la même collection (1989).
Le texte, pour la première fois, est établi d'après des manuscrits appartenant à la famille dite "complète", car il est apparu à l'éditeur que les manuscrits de la famille dite "incomplète" ne méritaient pas la prééminence qu'on leur a jusqu'à présent accordée, puisque les plus souvent il s'agissait de relectures d'abréviations. D'autre part, les éditions commentées du De inuentione étant rares, G.
Achard a tenu à offrir un appareil de notes assez abondant, en insistant surtout sur la comparaison qui s'impose avec la Rhétorique à Herennius, dont il vient d'éditer récemment le texte dans la même collection (1989).