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Le point de départ de ce livre est une analyse des "crises prérévolutionnaires" de 1936, 1944 et 1968, volontairement différente de celles qu'on peut lire couramment. Cet essai aborde la question des conditions d'une révolution parmi les crises politiques, puis du rapport entre les luttes quotidiennes et la révolution... Comment aboutir à l'unité des organisations qui veulent "changer" la société ? Pourquoi la démocratie actuelle n'en est pas une ? La bureaucratie capitaliste est-elle contraire à la démocratie ? Pourquoi et comment la démocratie a-t-elle été caricaturée dans les sociétés issues d'une révolution (la bureaucratisation) et les a précipitées dans l'échec ? L'analyse marxienne des stigmates de l'ancienne société conduit à la nécessité et la poursuite de la révolution pour la disparition de la subordination du travail simple au travail intellectuel.
Ce livre propose une étude fouillée de la transformation du prolétariat - au sens large - en France et dans la "mondialisation". Enfin, le dernier chapitre rappelle la démonstration de l'impuissance systémique du capitalisme face à ses crises inexorables et croissantes et répond à la question : quel moteur de l'économie et de la société autre que te taux de profit ? Ce livre n'est donc pas une recette, mais une analyse des conditions actuelles de la révolution à l'échelle internationale.
