D'un noir d'encre

Vitoriano Garcia est né en 1956. Tout comme ses grands-pères et son père, il travaille dans les mines de charbon. Il commence sa carrière comme ouvrier et la finit en tant qu'agent de maîtrise. Parallèlement, il intègre une équipe de mineurs sauveteurs qui intervient lors des accidents et des catastrophes. Le goût de la calligraphie lui a été transmis par son grand-père, mais c'est la rencontre avec le calligraphe Laurent Pflughaupt qui en fait une véritable passion. Il participe à de nombreuses expositions dans plusieurs pays européens, anime des ateliers de calligraphie dans l'Est de la France et fait des interventions dans les écoles. L'un de ses anciens Kumpel (camarade) dit de lui : " Ses mains qui maniaient quotidiennement le pic et la masse, font, maintenant, danser la plume sur le papier. " Christian Hillebrand est né en 1959. Issu d'une lignée de mineurs, il opte pour l'enseignement. Même s'il ne va pas au charbon, il se passionne pour la mine et ses hommes. Durant ses études, il étudie la pratique du francique. C'est l'occasion pour lui de suivre des équipes de mineurs et de s'imprégner de leur mode de vie sous terre. Par la suite, il contribue, au sein de l'association Bis uns Dahem (Chez nous), à la création du musée de la mine du puits Wendel. Il aime écrire des sketches, des textes courts et des poèmes. Durant vingt ans, il a joué dans un groupe de musique traditionnelle Schaukelperd (Cheval àbascule) qui interprète des airs et des chants de la Moselle germanophone, dont des chants de mineurs. Pour accompagner certains de ses textes, il compose également des musiques sur son accordéon diatonique.