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En 1721, le premier plant de café des Antilles est introduit en Martinique. Très vite sa culture se répand et se développe sur le territoire dans un contexte économique basé sur l'exploitation d'une main-d'oeuvre esclavisée. L'ouvrage de Marie Hardy-Seguette révèle la population caféière esclave ou libre de la Martinique aux 18e et 19e siècles. Si jusqu'ici les anciennes colonies françaises de la Caraïbe avaient été perçues comme des îles à sucre où les structures sociales opposaient dans une hiérarchie verticale le Blanc au Noir, cet ouvrage donne à voir une organisation sociale bien plus riche et complexe.
Il renouvelle ainsi le concept de société d'habitation à travers la mise en perspective d'un milieu social resté jusque-là inaperçu.