Commission Nationale Pour L'Elimination Des Mines Antipersonnel. Rapport 1999

Collectif

Note moyenne 
 Collectif - Commission Nationale Pour L'Elimination Des Mines Antipersonnel. Rapport 1999.
Il y a aujourd'hui des dizaines de millions de mines antipersonnel disséminées dans le monde. Et ces mines tuent, blessent, mutilent : elles font, chaque... Lire la suite
15,00 € Neuf
Actuellement indisponible

Résumé

Il y a aujourd'hui des dizaines de millions de mines antipersonnel disséminées dans le monde. Et ces mines tuent, blessent, mutilent : elles font, chaque mois, plus de 2000 victimes. La Commission nationale pour l'élimination des mines antipersonnel (CNEMA), en tant qu'instance où s'exerce un véritable " contrôle citoyen " des obligations de la France dans le combat qu'elle mène contre les ravages des mines antipersonnel, a établi son premier rapport dans le cadre de la mission qui lui a été confiée par la loi. Ce premier rapport de la CNEMA témoigne de la profonde implication de la France dans le bannissement des mines antipersonnel de la surface de la terre. Avant même l'adoption de la Convention d'Ottawa portant interdiction totale des mines antipersonnel, la France en avait unilatéralement interdit l'exportation dès 1993 et la production dès 1995, manifestant ainsi sa détermination à mettre définitivement hors la loi ces armes meurtrières. Depuis l'entrée en vigueur le 1er mars 1999 de la Convention d'Ottawa, la France continue à œuvrer inlassablement contre le fléau des mines. Elle a même devancé les échéances en détruisant son stock de mines antipersonnel plus de 3 ans avant l'expiration du délai prévu par le traité ; cette opération de destruction s'est achevée le 20 décembre 1999 en présence du Ministre de la Défense et de la Présidente de la CNEMA. Mais beaucoup reste à faire : il y a encore trop de mines, il y a encore trop de victimes de ces armes perverses. Et ces victimes se comptent le plus souvent dans les pays les plus défavorisés de la planète. La France ne doit pas se satisfaire d'ambitions nationales, centrées sur la destruction de ses propres mines ; elle doit également être à l'avant garde de la lutte mondiale contre les mines et assumer ses responsabilités internationales en aidant les Etats dont les ressources matérielles ou financières sont limitées : aide à la destruction des stocks avec la participation de ses industriels, aide au déminage par la mise à disposition des compétences de ses démineurs, promotion de l'universalisation de la Convention d'Ottawa par l'action de ses juristes et de ses ONG. C'est tout cela que la CNEMA souhaite favoriser. Enfin, et surtout, les victimes doivent rester au centre de toutes les préoccupations, car si l'on bannit les mines, c'est avant tout pour qu'il n'y ait plus ces milliers d'hommes, de femmes et d'enfants, à qui manquent un bras, une jambe, un œil... Ce sont ces victimes auxquelles pensera avant tout la CNEMA pour orienter son action future.

Sommaire

    • Bilan de la destruction des stocks
    • Déminage et recherche
    • Les opérations de déminage
    • Les technologies de déminage
    • L'assistance aux victimes
    • Les suites institutionnelles de la convention d'Ottawa.

Caractéristiques

  • Date de parution
    30/11/2000
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    2-11-004669-4
  • EAN
    9782110046697
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    288 pages
  • Poids
    0.525 Kg
  • Dimensions
    16,1 cm × 24,0 cm × 1,8 cm

Avis libraires et clients

Avis audio

Écoutez ce qu'en disent nos libraires !

Les clients ont également aimé

Derniers produits consultés