Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
En ce temps-là, les petites filles portaient des robes et le Bon Dieu sentait l'encens. Une gamine qui n'a encore lu ni Le Silence de la mer, ni L'Etranger...
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Résumé
En ce temps-là, les petites filles portaient des robes et le Bon Dieu sentait l'encens. Une gamine qui n'a encore lu ni Le Silence de la mer, ni L'Etranger est prise de tournis devant le changement des idéologies, à la saison des rutabagas et des cartes d'alimentation. Les gosses de la communale de Vitry sont bien ceux de Doisneau. Toutefois, s'exhalent dans le même temps les senteurs des vieilles armoires de Touraine ou du Jura, lors des longues vacances de 39. Un brin d'humour et de scepticisme dans le style, et puis de la tendresse dans l'évocation des personnages : tel ce grand-père Sosthène qui avait pris des poils de chèvre pour des cheveux du curé d'Ars. Présence aussi du monde grouillant des animaux familiers : le chien Cador et les dynasties de chats. L'adolescente s'interroge sur son devenir : " Si tu t'imagines, fillette, fillette... " Mais ni son miroir ni son kaléidoscope n'ont la réponse.