Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Un noir total avait recouvert la verdure du bain amniotique de Fantaisie militaire. On croyait tenir entre ses mains un faire-part de décès. Plongé...
Lire la suite
20,20 €
Neuf
Actuellement indisponible
Résumé
Un noir total avait recouvert la verdure du bain amniotique de Fantaisie militaire. On croyait tenir entre ses mains un faire-part de décès. Plongé dans les ténèbres, Bashung avait des airs d'Oscar Wilde, fantôme de Canterville aux yeux charbonneux, bouffi et blafard. La critique s'inquiéta de sa santé mentale - une crainte que l'écoute de L'Imprudence, album présenté comme " tragique et sensuel " par le chanteur, ne dissipa nullement. L'époque était plutôt aux musiques " festives ", au cocktail saoulant de musette et de reggae. Au-dessus de la mêlée, le dandy détonnait avec son symphonisme bâtard : " Le silence, c'est aussi une façon d'être punk ". Nous étions en deux mille deux et le rock'n'roll, musique d'essence rebelle, triomphait partout. La " rock attitude " était devenue la plus consensuelle qui soit, elle n'effrayait plus les parents puisqu'ils l'avaient eux-mêmes transmise à leur progéniture. Pour les anticonformistes qui l'avaient véhiculée, le malaise était palpable. Bashung préférait oublier l'Amérique et se réfugiait dans les salons d'un Vieux Continent décadent, quelque part entre le surréalisme franco-belge et l'expressionnisme allemand. Dans L'Imprudence, Kurt Weill était bien là, mais on cherchait désespérément la trace de Buddy Holly Pratiquement tout rappel de la culture rock avait disparu. Il n'en restait que la genèse, le souffle de cet harmonica à l'agonie. Le blues. Il se définissait comme " bâtard " ou " autiste compositeur ". Grâce à lui, le rock et la chanson française apprirent à s'aimer. Un portrait biographique d'Alain Bashung (1947-2009) réalisé à partir de ses obsessions musicales et d'entretiens inédits.
Bruno Lesprit est journaliste au Monde. Olivier Nuc est journaliste musical au Figaro, chroniqueur sur France Inter (" Système disque ") et Paris Première (" Ça balance à Paris ").
Les clients ont également aimé
21,00 €
34,95 €
19,90 €
24,00 €
25,80 €
23,50 €
Derniers produits consultés
Bashung l'Imprudent est également présent dans les rayons