Bangala, ô Bangala, je t'ai perdu

Epouse d'un avocat d'affaire depuis plus de trente ans, Hélène découvre que son mari cherche à la tuer... Par recoupements, elle découvre qu'il collectionne les maîtresses, que c'est un sorcier franc-maçon de haut vol, expert en magouille financière ! Lorsqu'elle décide de le quitter il riposte en tentant de la faire enlever pour la mettre sous camisole chimique dans la clinique psychiatrique de l'un de ses amis, par ailleurs expert en sorcellerie lui aussi : celui-ci lui a procuré les attestations nécessaires à un internement arbitraire, sans avoir jamais vu Hélène. Prévenue, elle lui glisse entre les doigts. Commence alors une traque sans merci de plusieurs mois. Hélène comprend qu'elle ne peut pas porter plainte contre lui sans risquer de se voir accusée de folie, les commissaires de police ne pourront que s'incliner devant les certificats que son mari ne manquera pas de produire. Elle décide alors de se fondre dans le paysage et fera comme l'ours russe : si le chasseur a eu le malheur de le rater, l'ours prend le maquis et suivra à son tour le chasseur; il ne quittera le fourré que pour frapper à bon escient. Six mois plus tard, Hélène refait surface, décidée à agir. Cette femme, modèle de la bourgeoise attentive, soumise et dévouée, va se révéler - sous ses dehors à l'eau de rose - une tige d'acier de Tolède ! Hélène devra affronter ses ennemis les uns après les autres, jusqu'à ce que justice soit faite...