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"Tous les désastres sont, dans un certain sens, causés par l'Homme". En plaçant l'annus horribilis de 2020 dans une perspective historique, Nia Ferguson explique pourquoi les catastrophes sont difficiles à anticiper. Astéroïdes, éruptions volcaniques, événements climatiques extrêmes, famines, dépressions, révolutions, guerres et génocides : toute la vie est là, et une bonne partie de la mort. Les pandémies, comme les tremblements de terre, les incendies de forêt, les crises financières, ne sont pas répartis normalement ; il n'existe pas de cycle historique pour nous aider à prévoir la prochaine catastrophe.
Dans notre monde de réseaux, tout désastre local peut rapidement devenir global, en même temps que nos systèmes toujours plus complexes et bureaucratiques deviennent moins habiles pour les gérer. Nous devrions être mieux préparés que ne l'étaient les Romains lors de l'éruption du Vésuve, ou les Italiens du Moyen Age lors de la peste noire. Après tout, la connaissance du passé devrait nous instruire et la science, nous aider à mieux nous préparer.
