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Pour Héli, entouré d'une famille aimante, la vie est aussi simple que gaie... jusqu'au jour où une tour de lumière blanche apparaît en ville. Etrange ? Oui, surtout que très vite, tous les gens disparaissent, aspirés, inexplicablement. Les hommes, les femmes, les enfants. Le père et la soeur d'Héli aussi. Héli, adolescent farouche, est le dernier survivant. Autour de lui, c'est une ville fantôme, un monde arrêté : ne reste que la mystérieuse tour blanche, qu'il tient responsable de toutes ces âmes volées.
Alors c'est décidé, il fait son sac, et il va y aller : il veut savoir la vérité. Aventure atypique d'une originalité graphique folle, dans un monde qui mêle le post-apo au road-trip onirique, Après le monde est la quête de soi, drôle et magique, d'un jeune garçon aux prises avec des puissances et des enjeux plus grands que lui.
Après le monde
Même si le scénario reste classique, une trame post-apocalyptique où les thèmes de la survie et du dépassement de soi dominent, le trait de Leman est remarquable. L'histoire reprend un peu le point de départ de la série Seuls, mais avec des touches poétiques sidérantes. La solitude des personnages et l'aventure poignante ont un rendu graphique très expressionniste. Certaines planches, en pleine page, sont comme des tableaux d'une force incroyable, la palette graphique joue avec la lumière et les ombres, un noir et blanc aux teintes sépias légères, les yeux immenses des personnages, tout cela accroche le regard.