Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Il est parti à son heure. Comme il l'avait toujours dit. Discrètement. Trop discrètement. Et déjà, il ne nous laisse que des regrets... On ne reverra...
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Résumé
Il est parti à son heure. Comme il l'avait toujours dit. Discrètement. Trop discrètement. Et déjà, il ne nous laisse que des regrets... On ne reverra plus la silhouette élégante de Michel Platini conduire l'équipe de France de football vers ses plus hautes destinées. Platini, c'est le football en fête et le génie qui permet toutes les audaces dans l'improvisation, toutes les insolences. C'est enfin la tête et les jambes : un coup de pied magique et une vision du jeu exceptionnelle. Quand il porte son regard sur les choses de la vie, il est aussi clairvoyant que sur les choses du football. Il est le joueur total et l'homme accompli. Il s'intéresse à tous les grands problèmes de société. Il lutte contre la drogue comme hier face aux défenses adverses. Son livre s'ouvre sur ses adieux sans cérémonie à Turin. Retour en arrière: et c'est l'époque insouciante de l'A.S. Nancy-Lorraine, puis Saint-Étienne, le club de nos nostalgies... Revivent les heures de liesse : Platini nous entraîne sur le terrain, bien sûr, mais aussi dans les coulisses du stade Geoffroy-Guichard, à l'heure des confidences partagées entre joueurs. Il nous montre aussi la lente détérioration des relations entre les hommes qui va provoquer la chute du club, sur fond de scandale et de caisse noire. Un quart de siècle après Kopa, Fontaine et Piantoni, l'équipe de France connaît les plus grands honneurs en Coupe du Monde. Platini a dirigé la conquête, rendue douloureuse par l'injuste élimination de Séville. C'est l'époque où il rejoint la très aristocratique Juventus de Turin, à laquelle il fait don de son plus beau titre : la Coupe d'Europe dont elle rêvait depuis toujours. C'est, hélas, l'atroce soir de Bruxelles où l'avant-match tourne au massacre dans les tribunes. Cette déchirure hante Platini qui n'a plus les mêmes coups de cœur pour le métier qu'il aime. Et c'est le dernier tour de piste, un jour pluvieux de Turin, en mai 87. Des adieux sans cérémonie. Qui nous rendent tous un peu orphelins.