Insolvables ! - Lettre d'espoir au monde que j'ai quitté

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Résumé

Si je ne peux signer cette lettre de mon nom, comme certains d'entre vous me le reprocheront, c'est pour une raison simple : je l'ai perdu, comme tout ce qui faisait ma vie. Exilé à un bout du monde, loin des consommations de nos existences remboursables par petites mensualités, ruiné par les banques, leurs organismes, les arnaqueurs de la grande distribution et le cannibalisme d'un système qui aiguise nos appétits pour mieux nous avaler, il ne me reste que ces mots, que nul ne pourra détourner.
J'avais choisi de garder le silence, de rester en douleur avec mes erreurs du passé, atterré de me retrouver là, sur les bords du Mékong, dans une misère que je ne pouvais imaginer. Mais en voyant ces enfants mourir, ces femmes agoniser au labeur, ces vieillards se saouler pour leurs quarante ans, j'ai compris que je ne pouvais plus me taire. Le capitalisme anonyme, de partout, signe ses infamies : il tue des millions d'humains, il fait de la planète un vivier de clients sans joie, décortiqués par des truands cupides et des élus d'affaires.
Si nous ne faisons rien, si nous nous taisons tous, honteux dans nos solitudes complices, l'humanité, asservie et surendettée, ne survivra pas à ce siècle.

Caractéristiques

  • Date de parution
    04/05/2011
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-08-126235-5
  • EAN
    9782081262355
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    63 pages
  • Poids
    0.07 Kg
  • Dimensions
    11,0 cm × 18,5 cm × 0,5 cm

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L'éditeur en parle

Plus de nom, plus de visage. Cet homme de 60 ans, un provincial qui gagnait "normalement" sa vie dans une profession libérale, qui possédait le confort et l'environnement d'un citoyen plutôt aisé, a désormais perdu l'un et l'autre. Il nous écrit une lettre en forme de cri pour nous raconter son histoire, qui ressemble souvent dangereusement à la nôtre, et nous alerter sur la morbidité de nos existences à crédit.
Avec une sincérité poignante, l'auteur qui vit désormais sur les bords du Mékong, dans une petite ferme aquacole spécialisée dans la crevette industrielle, où son errance clandestine l'a mené parmi les surexploités de la mondialisation, démonte dans un souffle puissant tous les stratagèmes des banques et des organismes financiers pour nous faire consommer du rêve et de l'argent. De crédits anodins, en apparence, à la cavalerie de survie [...
] ce sont autant de pièges qui nous entraînent inexorablement dans la spirale infernale du surendettement où l'on perd peu à peu toute identité souveraine. Lui-même, dans un sursaut de vie, a décidé un jour de briser cet engrenage et de s'exiler. S'il témoigne ici, c'est pour éviter à d'autres de tomber dans l'enfer des "petites mensualités" , par lesquelles sont détruites nos vies - et celle de l'humanité tout entière.
Habitée par la détermination et l'espoir, cette lettre est aussi un ardent manifeste pour lutter contre un système devenu fou et criminel. Les solutions qu'elle propose de mettre en oeuvre sont simpleset réalistes, pacifiques, à la portée des jeunes et de tout un chacun : refus d'emprunter, désertion des "grandes banques" , apprentissage de la sobriété, préservation de notre écosystème et anticipation de ce que sera le monde dans trente ans si, au lieu d'agir, de créer maintenant une nouvelle civilisation, on le laisse entre les mains d'un système qui nous condamne tous.

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