Lydie Arjona, plus connue sous le nom de Lydie Salvayre est née en 1948 en France dans une famille modeste de républicains espagnols exilés. Elle découvre la langue française au fil de ses études dabord de lettres puis de médecine. Durant plusieurs années elle exerce la psychiatrie à Marseille et commence à écrire des petits textes dans des revues littéraires régionales. Cest en 1990 que parait aux éditions Julliard son premier roman «La Déclaration» suivi de «La vie commune» en 1991. Depuis une vingtaine de titres ont suivi, publiés par les éditions du Seuil ; parmi eux «La compagnie des spectres» en 1997 a été récompensé par le Prix Novembre et élu meilleur livre de lannée par léquipe éditoriale du magazine Lire. On pensera également aux «Belles âmes» (2000), au «Portrait de lécrivain en animal domestique» (2007), ou encore à «BW» (2009) et «Hymnes» en 2011. La plupart de ses textes ont été traduits dans de nombreuses langues et certains ont fait lobjet dadaptation pour le théâtre.
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- Nombre de pages188
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.24 kg
- Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 1,6 cm
- ISBN2-02-028945-8
- EAN9782020289450
- Date de parution15/07/1998
- ÉditeurSeuil
Résumé
La Compagnie des spectres. Deux femmes, la mère et la fille, vivent recluses dans un petit appartement. Survient, Maître Echinard, un huissier de justice chargé de procéder à l'inventaire de leurs biens avant saisie. Et c'est l'affolement. La mère, Rose, voit aussitôt dans cet intrus un milicien aux ordres de Darnand. C'est que pour elle le monde s'est arrêté en 43, l'Occupation dure encore, et Darnand, Pétain et les autres sont encore là.
D'ailleurs elle leur parle, sans arrêt. Et les insulte, abondamment. La fille, Louisiane, se bouche les oreilles. Les élucubrations de sa mère, ses éclats, ses fracas, les spectres avec lesquels elle discute jour et nuit, les injures jetées au Maréchal qu'elle appelle Putain, tout cela l'exaspère. Devant l'homme de loi impassible, les deux femmes vont se livrer à de furieux soliloques et tisser le récit, aussi hilarant que monstrueux, de leurs batailles et de leurs douleurs, de leur mémoire et de leur peur.
D'ailleurs elle leur parle, sans arrêt. Et les insulte, abondamment. La fille, Louisiane, se bouche les oreilles. Les élucubrations de sa mère, ses éclats, ses fracas, les spectres avec lesquels elle discute jour et nuit, les injures jetées au Maréchal qu'elle appelle Putain, tout cela l'exaspère. Devant l'homme de loi impassible, les deux femmes vont se livrer à de furieux soliloques et tisser le récit, aussi hilarant que monstrueux, de leurs batailles et de leurs douleurs, de leur mémoire et de leur peur.
La Compagnie des spectres. Deux femmes, la mère et la fille, vivent recluses dans un petit appartement. Survient, Maître Echinard, un huissier de justice chargé de procéder à l'inventaire de leurs biens avant saisie. Et c'est l'affolement. La mère, Rose, voit aussitôt dans cet intrus un milicien aux ordres de Darnand. C'est que pour elle le monde s'est arrêté en 43, l'Occupation dure encore, et Darnand, Pétain et les autres sont encore là.
D'ailleurs elle leur parle, sans arrêt. Et les insulte, abondamment. La fille, Louisiane, se bouche les oreilles. Les élucubrations de sa mère, ses éclats, ses fracas, les spectres avec lesquels elle discute jour et nuit, les injures jetées au Maréchal qu'elle appelle Putain, tout cela l'exaspère. Devant l'homme de loi impassible, les deux femmes vont se livrer à de furieux soliloques et tisser le récit, aussi hilarant que monstrueux, de leurs batailles et de leurs douleurs, de leur mémoire et de leur peur.
D'ailleurs elle leur parle, sans arrêt. Et les insulte, abondamment. La fille, Louisiane, se bouche les oreilles. Les élucubrations de sa mère, ses éclats, ses fracas, les spectres avec lesquels elle discute jour et nuit, les injures jetées au Maréchal qu'elle appelle Putain, tout cela l'exaspère. Devant l'homme de loi impassible, les deux femmes vont se livrer à de furieux soliloques et tisser le récit, aussi hilarant que monstrueux, de leurs batailles et de leurs douleurs, de leur mémoire et de leur peur.














