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1947.
La Grande Découverte. Entre la Jordanie et Israël se dessine une falaise de calcaire rougeâtre dans laquelle des grottes se forment naturellement. La mer Morte sommeille jusqu'à la saison des pluies, en hiver. Là se trouve Khirbet (" ruine " en arabe palestinien) Qumran (qui se dit amora en araméen, gomorra en grec, d'où Gomorrhe qui signifie " sec et marneux "). Une tribu de bédouins de la famille des Tamiré s'arrête avec ses chèvres noires à la source salée d'Aïn Feshia. Un berger du nom d'Ed-Dhib (" le loup " en arabe) retrouve un chevreau égaré dans une grotte au milieu de jarres qui contiennent des manuscrits. Qu'est-ce qu'on y trouvera ? Des extraits et des commentaires de pratiquement tous les Livres de la Bible : le Pentateuque ; les Prophètes Samuel, Isaïe ; Ruth ; des Ecrits : Job, l'Ecclésiaste, les Psaumes de David, Daniel... ; des textes messianiques : La Nouvelle Jérusalem, Jésus et le Maître de Justice, Jean-Baptiste le nouvel Elie ; des Testaments : les douze Patriarches, enfants de Jacob, Léa et Rachel. La qualité des Manuscrits de la mer Morte permet une meilleure compréhension entre les peuples ; ils apportent des révélations sur la justice, la vérité, la charité, la tolérance, la différence, l'humilité, le mystère, la splendeur, la grâce, la foi... Qui a intérêt à dissimuler leur histoire ? Ecrits en araméen, paléohébraïque, hébreu biblique, rédigés par les Saducéens, les Pharisiens, les Hasmonéens, les Thérapeutes, les Esséniens, ils couvrent une période de plus de trois siècles (2e s. av. notre ère - 1er s.). Ils sont essentiels au rapprochement entre le judaïsme et le christianisme par un retour à la source. L'auteur découvre pour la première fois ces manuscrits en 1967. Il a 17 ans.
