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norvégiens
Où l'on retrouve avec plaisir l'auteur des jardinniers avec ce style si particulier qu'on avait découvert et apprécier alors. C'est un retour enrhumé dans la maison familiale, c'est un épouvantail à rebours, c'est recroisé les ombres et fantômes de vieilles histoires de famille, d'une famille qu'on imagine singulière aux origines norvégienne et attéris au milieu de nulle part, aux destins individuelles décimés par les coups du sort. il faut à tout prix éviter le fauteuil hanté, le fauteuil de vieux velours jaunes pour ne pas entamé une croisière solitaire et loufoque à rebours
dans une maison à moitié déglinguée et inhabitée que sans doute l'autre frère a fui après en avoir endossé la charge et la garde. Misérable fraterie que les souvenirs ramènent où les soeurs n'ont pas mieux réussi que les frères, même pour les riches, l'ennui est un gouffre. Véronique Bizot est maitresse d'une étrangeté stylisé, d'un dandysme de raté. Autour de la maison des norvégiens, la neige empêche tout retour immédiat et toute fuite. Pour certaine famille l'inquiétude est fondatrice et presque un blason, l'environnement offre quelques échappées cocasses et on nage avec un brin de folie dans l'élégance et la dérision. Il faut supporter d'être seul à la campagne et avoir le pouvoir d'exprimer au moins une fois une opinion. Faut-il bruler la maison de ses parents ? Sans doute...
A rebours
Où l'on retrouve avec plaisir l'auteur des jardinniers avec ce style si particulier qu'on avait découvert et apprécier alors. C'est un retour enrhumé dans la maison familiale, c'est un épouvantail à rebours, c'est recroisé les ombres et fantômes de vieilles histoires de famille, d'une famille qu'on imagine singulière aux origines norvégienne et attéris au milieu de nulle part, aux destins individuelles décimés par les coups du sort. il faut à tout prix éviter le fauteuil hanté, le fauteuil de vieux velours jaunes pour ne pas entamé une croisière solitaire et loufoque à rebours dans une maison à moitié déglinguée et inhabitée que sans doute l'autre frère a fui après en avoir endossé la charge et la garde. Misérable fraterie que les souvenirs ramènent où les soeurs n'ont pas mieux réussi que les frères, même pour les riches, l'ennui est un gouffre. Véronique Bizot est maitresse d'une étrangeté stylisé, d'un dandysme de raté. Autour de la maison des norvégiens, la neige empêche tout retour immédiat et toute fuite. Pour certaine famille l'inquiétude est fondatrice et presque un blason, l'environnement offre quelques échappées cocasses et on nage avec un brin de folie dans l'élégance et la dérision. Il faut supporter d'être seul à la campagne et avoir le pouvoir d'exprimer au moins une fois une opinion. Faut-il bruler la maison de ses parents ? Sans doute...