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De ces trois Contes, si les deux premiers sont vraiment des Contes où l'on voit une « bergère » épouser un « Prince » pour reprendre la terminologie d'usage, ou encore une passion simple et pure vaincre tous les obstacles, le troisième mériterait le nom de « nouvelle » par le déroulement des événements et l'étude des caractères commandant ce déroulement. Deux traits cependant créent l'unité du récit, sans longueurs ni fioritures, de ces trois belles aventures amoureuses : d'abord un parti pris d'optimisme qui situe ces Contes à l'opposé du roman noir et ensuite une limpidité de narration et une clarté élégante du style très dépouillé, qui ne laissent place à nul ralentissement, nulle somnolence.
C'est en ces particularités heureuses que réside le véritable agrément que l'on prend à lire les « Trois Contes » de Marie-Louise Autexier, à qui l'on pourrait faire le reproche-compliment que voici « ça se lit si bien que ça se lit vite... et trop vite même, car on reste un peu sur sa faim ».