Monique Durand a été journaliste et réalisatrice à Radio-Canada de 1982 à 2004. Aujourd'hui journaliste indépendante, elle sillonne la planète pour écrire des articles principalement destinés au Devoir. En 2011, elle a été finaliste du Prix Judith-Jasmin, dans la catégorie « Grand reportage », pour une série d'articles sur le Nord québécois. En 2014, le Conseil supérieur de la langue française du Québec lui a décerné le prix Jules-Fournier pour l'ensemble de son ouvre dans la presse écrite québécoise.
Elle a publié un recueil de nouvelles, Eaux (1999) et un roman, La Femme du peintre (2003, finaliste du Prix Anne-Hébert du Premier Roman au Salon du livre de Paris, en 2004 et finaliste du Prix de la Romancière francophone Soroptimist à Grenoble), qui ont tous deux paru aux éditions du Serpent à Plumes et ont été encensés par la critique, aussi bien en France qu'au Canada.
Elle a aussi fait paraître en 2012 un livre de récits intitulé Carnets du Nord, publié avec le GRÉNOC (Groupe de recherche sur l'écriture nord-côtière) à Sept-Îles. Le petit caillou de la mémoire est son quatrième ouvrage littéraire.
Fondées à Montréal en mars 2003 par Rodney Saint-Éloi, les éditions Mémoire d'encrier se sont fixé pour mandat de réunir des auteurs de diverses origines autour d'une seule et même exigence : l'authenticité des voix.
Mémoire d'encrier est ce lieu-carrefour où se tissent rencontres, dialogues et échanges pour que les voix soient visibles et vivantes.
Mémoire d'encrier publie de la fiction : roman, récit, nouvelle; aussi de la poésie, des essais, des chroniques. Un catalogue diversifié aménage des passerelles entre cultures et imaginaires du monde. Mémoire d'encrier publie des auteurs québécois, amérindiens, antillais, maghrébins, africains.
représentant ainsi une large plate-forme où se confrontent les imaginaires dans l'apprentissage et le respect de la différence et de la diversité culturelle.
Mémoire d'encrier propose de penser l'autre autrement, l'autre au pluriel, en ouvrant de multiples fenêtres sur le monde, ceci de manière décomplexée. Dans nos sociétés actuelles, rien ne manque plus que la compréhension.
Un pont entre générations, visions et vécus du monde est en ouvre.
Le souhait est de rompre avec la rectitude éditoriale et la monoculture, qui dévident les êtres. Pour rassembler les continents et les humains, nous avons besoin de repousser la peur, la solitude et le repli afin d'imaginer et d'oser inventer un monde neuf. Mémoire d'encrier est cette manière de revisiter notre être le plus profond et de nous concilier avec nos parts manquantes, en regardant et en acceptant l'autre dans sa combien riche et complexe différence.