Petite histoire des grands ravages d'une méchante bête. Le mystère de la bête du Gévaudan
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- Nombre de pages144
- FormatePub
- ISBN2-307-13861-7
- EAN9782307138617
- Date de parution01/01/2001
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille23 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurFeniXX réédition numérique (PSR)
Résumé
Laurent Fournier est actuellement professeur de philosophie à Saint-Étienne. De ses origines lozériennes, il a conservé la passion du mystère, et une véritable fascination pour les souvenirs vivants de l'histoire de la Bête du Gévaudan, souvenirs réactivés par le film « Le pacte des loups » réalisé par Christophe Gans. Il nous dit : « J'ai gardé, de mon enfance dans les monts de la Margeride, une foule d'impressions vives, parmi lesquelles celle d'une douce horreur, née à l'écoute de quelque histoire de monstres et autres loups-garous.
Ces êtres de la brume et de la nuit venaient parfois, en fin de veillée, laisser planer le souvenir d'une autre bête monstrueuse, et qui aurait véritablement ravagé nos montagnes, quelque deux cents ans plus tôt. » Et nous, les enfants, nous interrogions : « Mais réellement ? » Et, invariablement, on nous répondait : « Oui, réellement ! » Alors, ne sachant plus qui croire, nous en venions à mêler au réel les histoires fantastiques de ce fameux monstre et, parfois, dans nos jeux, nous devenions la Bête et les protagonistes de l'histoire.
Ce sont ces moments du jeu à la bête des montagnes de Gévaudan et Margeride, que j'ai voulu décrire dans la Petite Histoire des grands ravages d'une méchante bête (partie III), ainsi que ceux des protagonistes de ce drame. » L'expression spontanée de ces « paroles de la Bête » traduit ici directement le souvenir vivant des massacres. Écoutons-les, ces cris de la Bête, jaillis du fond des zones les plus obscures de notre inconscient collectif : « Et moi, paysans, si je vous tue, si je carnage vos femmes et vos rejetons, c'est pas par pure méchanceté, ce n'est que pour accélérer un peu votre destin.
Parce que rien ne peut vivre ici, rien ! » (p. 47)
Ces êtres de la brume et de la nuit venaient parfois, en fin de veillée, laisser planer le souvenir d'une autre bête monstrueuse, et qui aurait véritablement ravagé nos montagnes, quelque deux cents ans plus tôt. » Et nous, les enfants, nous interrogions : « Mais réellement ? » Et, invariablement, on nous répondait : « Oui, réellement ! » Alors, ne sachant plus qui croire, nous en venions à mêler au réel les histoires fantastiques de ce fameux monstre et, parfois, dans nos jeux, nous devenions la Bête et les protagonistes de l'histoire.
Ce sont ces moments du jeu à la bête des montagnes de Gévaudan et Margeride, que j'ai voulu décrire dans la Petite Histoire des grands ravages d'une méchante bête (partie III), ainsi que ceux des protagonistes de ce drame. » L'expression spontanée de ces « paroles de la Bête » traduit ici directement le souvenir vivant des massacres. Écoutons-les, ces cris de la Bête, jaillis du fond des zones les plus obscures de notre inconscient collectif : « Et moi, paysans, si je vous tue, si je carnage vos femmes et vos rejetons, c'est pas par pure méchanceté, ce n'est que pour accélérer un peu votre destin.
Parce que rien ne peut vivre ici, rien ! » (p. 47)
Laurent Fournier est actuellement professeur de philosophie à Saint-Étienne. De ses origines lozériennes, il a conservé la passion du mystère, et une véritable fascination pour les souvenirs vivants de l'histoire de la Bête du Gévaudan, souvenirs réactivés par le film « Le pacte des loups » réalisé par Christophe Gans. Il nous dit : « J'ai gardé, de mon enfance dans les monts de la Margeride, une foule d'impressions vives, parmi lesquelles celle d'une douce horreur, née à l'écoute de quelque histoire de monstres et autres loups-garous.
Ces êtres de la brume et de la nuit venaient parfois, en fin de veillée, laisser planer le souvenir d'une autre bête monstrueuse, et qui aurait véritablement ravagé nos montagnes, quelque deux cents ans plus tôt. » Et nous, les enfants, nous interrogions : « Mais réellement ? » Et, invariablement, on nous répondait : « Oui, réellement ! » Alors, ne sachant plus qui croire, nous en venions à mêler au réel les histoires fantastiques de ce fameux monstre et, parfois, dans nos jeux, nous devenions la Bête et les protagonistes de l'histoire.
Ce sont ces moments du jeu à la bête des montagnes de Gévaudan et Margeride, que j'ai voulu décrire dans la Petite Histoire des grands ravages d'une méchante bête (partie III), ainsi que ceux des protagonistes de ce drame. » L'expression spontanée de ces « paroles de la Bête » traduit ici directement le souvenir vivant des massacres. Écoutons-les, ces cris de la Bête, jaillis du fond des zones les plus obscures de notre inconscient collectif : « Et moi, paysans, si je vous tue, si je carnage vos femmes et vos rejetons, c'est pas par pure méchanceté, ce n'est que pour accélérer un peu votre destin.
Parce que rien ne peut vivre ici, rien ! » (p. 47)
Ces êtres de la brume et de la nuit venaient parfois, en fin de veillée, laisser planer le souvenir d'une autre bête monstrueuse, et qui aurait véritablement ravagé nos montagnes, quelque deux cents ans plus tôt. » Et nous, les enfants, nous interrogions : « Mais réellement ? » Et, invariablement, on nous répondait : « Oui, réellement ! » Alors, ne sachant plus qui croire, nous en venions à mêler au réel les histoires fantastiques de ce fameux monstre et, parfois, dans nos jeux, nous devenions la Bête et les protagonistes de l'histoire.
Ce sont ces moments du jeu à la bête des montagnes de Gévaudan et Margeride, que j'ai voulu décrire dans la Petite Histoire des grands ravages d'une méchante bête (partie III), ainsi que ceux des protagonistes de ce drame. » L'expression spontanée de ces « paroles de la Bête » traduit ici directement le souvenir vivant des massacres. Écoutons-les, ces cris de la Bête, jaillis du fond des zones les plus obscures de notre inconscient collectif : « Et moi, paysans, si je vous tue, si je carnage vos femmes et vos rejetons, c'est pas par pure méchanceté, ce n'est que pour accélérer un peu votre destin.
Parce que rien ne peut vivre ici, rien ! » (p. 47)