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Et si les mots et les femmes avaient le pouvoir de changer le monde...
À l'aube de la guerre froide, Olga, la muse de Boris Pasternak, est arrêtée à Moscou et envoyée au goulag -il s'agit de faire pression sur le plus célèbre écrivain soviétique vivant, dont le roman Le Docteur Jivago critiquerait la révolution d'Octobre. En 1956, à Washington, Irina, Américaine d'origine russe, est embauchée par la CIA, officiellement comme dactylo, mais en vérité pour travailler sur le terrain.
La chic et sophistiquée Sally est chargée de la former à l'art de l'espionnage.
De Moscou aux horreurs du goulag, de Washington à Paris et Milan, Nos secrets trop bien gardés met en scène la passion et le courage de trois femmes inoubliables en saisissant un moment extraordinaire du XXe siècle avec une maîtrise et une vérité étonnantes et rend hommage à toutes les femmes éclipsées par les hommes et oubliées par l'Histoire.
Ce roman est inspiré de la véritable tentative de la CIA d'introduire clandestinement le chef-d'ouvre censuré de Pasternak au-delà du rideau de fer, une mission fondée sur la conviction qu'un livre a le pouvoir de changer le monde.
" Un tableau post-féministe audacieux de la guerre froide.
"Publishers Weekly.
De l'effet de la littérature !
Le livre nous emmène en pleine guerre froide, entre Washington et l'Union Soviétique. Il retrace l'histoire véridique du livre « le docteur Jivago » écrit par Boris Pasternak, le plus grand auteur soviétique de l'époque. Côté soviétique, Olga, le grand amour et muse de l'écrivain, est arrêtée et déportée pour faire pression sur lui et annihiler toute velléité de parution du livre. Côté américain, la CIA compte bien introduire le livre en URSS pour l'utiliser contre le pouvoir soviétique. Pour cela, elle aura besoin d'Irina, américaine d'origine russe, et de Sally, en charge de la recruter et de la former. Les trois femmes vont dans l'ombre contribuer à changer le cours de l'histoire.
« Nos secrets trop bien gardés » est un superbe roman polyphonique. L'alternance des points de vue et les différences de style entre les narrateurs (de la première personne du singulier des différentes héroïnes à la première personne du pluriel des dactylos américaines) rend la lecture très dynamique et agréable à suivre. L'intrigue de son côté est vraiment très bien menée et nous montre le rôle prépondérant joué par ces trois femmes, chacune dans leur domaine. Mais il met également en lumière la place très limitée qui est réservée aux femmes dans des univers où tous les postes à responsabilité sont attribués aux hommes. L'autrice s'est basée sur des faits réels et a romancé les aspects inconnus. Mais l'ensemble constitue un tout parfaitement cohérent et rend difficile de savoir où s'arrête la réalité et où commence la fiction. Source de crainte côté du côté soviétique mais d'espoir côté américaine, « le Docteur Jivago » illustre bien le rôle prépondérant que peut jouer la littérature et les effets qu'elle peut entrainer.