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Six heures du matin, Berthe, cent deux ans, canarde l'escouade de flics qui a pris d'assaut sa chaumière auvergnate. Huit heures, l'inspecteur Ventura entame la garde à vue la plus ahurissante de sa carrière. La grand-mère au Luger passe aux aveux et le récit de sa vie est un feu d'artifice. Il y est question de meurtriers en cavale, de veuve noire et de nazi enterré dans sa cave. Alors aveux, confession ou règlement de comptes ? Ventura ne sait pas à quel jeu de dupes joue la vieille édentée mais il sent qu'il va falloir creuser.
Et pas qu'un peu.
Caustique et tendre
Berthe, 102 ans, est embarquée au commissariat après avoir tiré sur son voisin avec une carabine, puis sur les policiers qui venaient l'arrêter alors qu'elle se retranchait dans sa chaumière. L'inspecteur Ventura, chargé de l'interroger, va entamer la garde-à-vue la plus surréaliste de sa carrière. Car Berthe en a, des cadavres dans ses placards, elle en a même enterrés dans sa cave ! En racontant sa vie, pas facile tous les jours, elle raconte l'histoire de toutes les femmes opprimées.
A la fois drôle, tendre et touchant, « Mamie Luger » démontre, après « Cabossé », tout le talent de Benoît Philippon, et toute l'affection qu'il a pour ses personnages abîmés par l'existence.
Un régal !