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La médecine a cessé, dans une certaine mesure, d'être un art ; elle n'est pas pour autant devenue une science. A tous niveaux, de l'inventaire au traitement, y interviennent des facteurs individuels qui doivent être pris en compte dans la prise en charge des malades. A cette difficulté pour en saisir les contours sont venus s'ajouter de profonds bouleversements influençant la pratique au rang desquels l'extraordinaire progrès technique intervenu depuis l'immédiat après-guerre, l'évolution de différents paramètres socio-économiques, démographiques et aussi des mentalités...
Difficile à suivre... A partir du développement de quelques grands thèmes (dire ou non la vérité, euthanasie, confiance...) et d'une ana-lyse de la génèse de l'homo medicus, l'auteur propose quelques clés pour mieux comprendre les relations entre malades (eux) et médecins (nous) et, plus généralement, la médecine de notre temps.
