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La garde et l'éducation collective des petits, au jardin d'enfants ou à la maternelle, est devenue, pour nos contemporains, chose évidente. Et pourtant, jusqu'au XIXe siècle, de telles pratiques étaient inconcevables. Cet ouvrage permet de comprendre comment la garde institutionnelle a pu être inventée, et comment s'est ainsi constitué le statut du jeune enfant scolarisable. Frédéric Dajez fait découvrir un univers mal connu, celui des petites écoles et des salles d'asile de la petite enfance du siècle dernier.
Qui sont les promoteurs et les maîtres de ces premiers équipements collectifs pour les petits et quel est le sens de leur action ? Dans quelles conditions et avec quels moyens agissent-ils ? L'auteur puise aux meilleures sources pour restituer minutieusement les ambitions sociales, l'organisation et le quotidien de ces institutions, comblant ainsi une lacune de l'histoire de l'éducation. Un ouvrage indispensable pour saisir les logiques sociales de la protection des petits, de la garde et de la pré-scolarisation.
