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« Le soir, le corps d'Estelle devenait semblable à une mer de roseaux. Dans la chambre, la lumière gloussait. Le vent passait la main sur le ventre de la chienne, à l'endroit où s'ouvrait la fleur humide, lui modelant la corolle comme on modèle des lèvres charnues sur le pourrissant tapis de nénuphars. Au crépuscule, le doigt s'abattait sur la fente comme un bec. De la touffe montait cette odeur forte qu'ont les oiseaux d'eau, râles, sarcelles et canards, cette odeur qui disait plus vite, gémissait plus vite voyons derrière le rideau où l'oil épiait, se rinçant et se trémoussant sans vergogne. »