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Le 12 novembre 1835, le procès dans l'affaire des meurtres du passage du Cheval-Rouge s'ouvre devant la cour d'assises de la Seine. Trois bandits sont accusés d'avoir assassiné un homme et sa mère dans des conditions sordides. Leur chef, un certain Lacenaire, est réputé très dangereux. Dès l'entrée des prévenus, l'assistance vacille. L'homme ne ressemble en rien aux deux brutes qui l'accompagnent.
Son visage agréable présente une moustache soignée; il porte une élégante redingote à col de velours. Par son apparence très convenable, Lacenaire remet en cause toutes les conceptions de la criminologie de l'époque. Il est l'incarnation de tous les vices d'une bourgeoisie rongée par l'hypocrisie.
Découvrez dans cette édition les mémoires (censurées) du célèbre assassin, datée de 1836, suivies de ses principaux poèmes, rédigés lors de sa captivité.
