A l'église de la Treizième heure, secte millénariste, Farah (la fille), Lenny (le père et fondateur), Hind (la mère) se livrent sur l'autel du grand amour. Une mise à nu intime, explosive et géniale.
D'une ironie mordante, hilarante par moments, tendre et férocement caustique, La Treizième heure s'affranchit de tous les carcans, se dresse comme une parabole exacerbée comme le miroir à peine grossi de nos modernités en transit, illuminées.
Emmanuelle Bayamack-Tam croque l'époque et ses marges, ses travers, ses angoisses et ses solitudes comme les questions qui la secouent, avec
une acuité qui n'appartient qu'à elle, corrosive, virtuose, jubilatoire et politique.
On y parle d'amours et de chagrins, de sexe et de désirs, d'identité transgenre comme de filiation, d'ailleurs et d'un monde borné de toute part, c'est parfois cru, fin, diablement bien écrit, vraiment drôle et intelligent sous le craquant du vernis.
Un univers bringuebalant, génialement bordélique, bourré d'auto-critique et d’échecs, de littérature, de musique et de poésie, sous la cloche Nerval, Lovecraft, Lara Fabian, et bien d'autres.
C'est foisonnant, touchant, d'une liberté totale et jouissive, de ton, comme dans les dialogues au cordeaux, plus que croustillants.
La Treizième heure, délicieusement subversif, définitivement virtuose !!!
La Treizième heure
A l'église de la Treizième heure, secte millénariste, Farah (la fille), Lenny (le père et fondateur), Hind (la mère) se livrent sur l'autel du grand amour. Une mise à nu intime, explosive et géniale.
D'une ironie mordante, hilarante par moments, tendre et férocement caustique, La Treizième heure s'affranchit de tous les carcans, se dresse comme une parabole exacerbée comme le miroir à peine grossi de nos modernités en transit, illuminées.
Emmanuelle Bayamack-Tam croque l'époque et ses marges, ses travers, ses angoisses et ses solitudes comme les questions qui la secouent, avec une acuité qui n'appartient qu'à elle, corrosive, virtuose, jubilatoire et politique.
On y parle d'amours et de chagrins, de sexe et de désirs, d'identité transgenre comme de filiation, d'ailleurs et d'un monde borné de toute part, c'est parfois cru, fin, diablement bien écrit, vraiment drôle et intelligent sous le craquant du vernis.
Un univers bringuebalant, génialement bordélique, bourré d'auto-critique et d’échecs, de littérature, de musique et de poésie, sous la cloche Nerval, Lovecraft, Lara Fabian, et bien d'autres.
C'est foisonnant, touchant, d'une liberté totale et jouissive, de ton, comme dans les dialogues au cordeaux, plus que croustillants.
La Treizième heure, délicieusement subversif, définitivement virtuose !!!